Spéciale dédicace à Phase
La lettre
- Eric : Cher Ramzy, je suis bien arrivé à Dniepenitrovsk, cependant, déjà, cette ville me fait peur : une terre (t)inconnue, le froid est dans le coeur des hommes, il me semble que cette ville est faite de pierres, et non d'hommes. Bien affectueusement, ton fidèle compagnon, (n)Eric.
- Ramzy : Cher (n)Eric, ta lettre m'a fait chaud (n)au coeur. Toi aussi tu nous manques à Paris tu sais ! Tu laisses un grand vide à Saint-Germain-des-Prés. Tu parles dans ta lettre du froid dans le coeur des hommes, mais as-tu déjà oublié cette citation de Richsberg... Agabegawenaha... : " Le froid est la nature de l'homme. ". Bien affectueusement, ton compagnon de toujours, Ramzy.
- Eric : Ramzy, ta citation de Richsberg...Agawaha...ché pas quoi là, me renvoie à une exclamation d'Haroun Tazieff, arrivé au pied du Vésuve, ce vieil homme écrivait ces quelques mots : "Aïe aïe aïe purée c'est chaud un volcan, franchement, j'suis trop con, j'aurais du prendre des gants. ".
- Ramzy : Merci (n)Eric, ta citation d'Haroun Tazieff m'a fait dire non à la drogue. Mais ta citation me rappelle une autre citation, celle d'un petit lapin, il disait ces quelques mots : "Attention, ne met pas tes mains sur la porte, tu risques de te faire pincer très fort. "
- Eric : Waouh, ça fout les boules ce que tu m'écris là. Car justement, à ce propos, sais-tu que ce matin, un lapin a tué un chasseur. C'était un lapin qui...
- Ramzy : ...avait un fusil, oui. Tu sais, moi aussi je lis la presse. Mais au fait (n)Eric, ne souffres-tu pas trop de la censure, là-bas à Netr...?
- Eric : Dniepenitrovsk ! Oui effectivement, je souffre terriblement de la censure ici, d'ailleurs, mon premier ouvrage "Fantomas dans mon slip " n'est même pas paru !
- Ramzy : Quel gâchis (n)Eric, mais rassure toi, ton chef-d'oeuvre " Fantomas a des croûtes " se vend très bien, on se l'arrache même.
- Eric : Cher Ramzy, je suis bien arrivé à Dniepenitrovsk, cependant, déjà, cette ville me fait peur : une terre (t)inconnue, le froid est dans le coeur des hommes, il me semble...
- Ramzy : Eric, oh ! Arrête de te foutre de ma gueule deux secondes, je l'ai déjà reçue cette lettre, ok ! Au fait (n)Eric, je ne t'ai pas dit ?
- Eric : Non. Ramzy : Mais voyons (n)Eric, tu te rappelles de ce libraire chez qui tu allais tout le temps...? Eric : Ah ouaips, il était super sympa avec moi, il allait me chercher à la sortie de l'école, il m'a fait découvrir Verlaine je crois, Baudelaire aussi, Shakespeare dans la langue en plus, en anglais je me souviens, parfois il m'offrait des bonbecs...
- Ramzy : Et bien il est mort.
- Eric : C'est pas vrai ! Cher Ramzy, c'est justement dans ces moments là que j'aurais besoin de tes grands bras maigres. Sache cher Ramzy, que je pense souvent (t)à toi.
- Ramzy : Cher (n)Eric, c'est très joli ce que tu me dis, mais sache qu'on ne dit pas " souvent (t)à toi ", mais " souvent (n)à toi ".
- Eric : (t)à toi, (n)à toi, peu (t)importe !
- Ramzy : Mais non, non pas peu (t)importe, la langue française est une noble langue, respecte-la donc espèce de petit con.
- Eric : Ecris-moi encore une seule fois petit con et je rentre à Paris, ça va tatanner ta gueule grave !
- Ramzy : Petit con, tiens, petite merde, petit con, petit con...
- Ramzy : Cher (n)Eric, j'ai dû partir précipitamment, et puis tu sais il ne fallait pas lire " petit con, petit con " dans la dernière lettre, mais " potiron, potiron ". Par contre, si tu tournes la feuille, tu pourras lire " Va te faire enculé ! "
(Merci à Flo et Dan pour le texte : http://flo57.free.fr/)
- Eric : Cher Ramzy, je suis bien arrivé à Dniepenitrovsk, cependant, déjà, cette ville me fait peur : une terre (t)inconnue, le froid est dans le coeur des hommes, il me semble que cette ville est faite de pierres, et non d'hommes. Bien affectueusement, ton fidèle compagnon, (n)Eric.
- Ramzy : Cher (n)Eric, ta lettre m'a fait chaud (n)au coeur. Toi aussi tu nous manques à Paris tu sais ! Tu laisses un grand vide à Saint-Germain-des-Prés. Tu parles dans ta lettre du froid dans le coeur des hommes, mais as-tu déjà oublié cette citation de Richsberg... Agabegawenaha... : " Le froid est la nature de l'homme. ". Bien affectueusement, ton compagnon de toujours, Ramzy.
- Eric : Ramzy, ta citation de Richsberg...Agawaha...ché pas quoi là, me renvoie à une exclamation d'Haroun Tazieff, arrivé au pied du Vésuve, ce vieil homme écrivait ces quelques mots : "Aïe aïe aïe purée c'est chaud un volcan, franchement, j'suis trop con, j'aurais du prendre des gants. ".
- Ramzy : Merci (n)Eric, ta citation d'Haroun Tazieff m'a fait dire non à la drogue. Mais ta citation me rappelle une autre citation, celle d'un petit lapin, il disait ces quelques mots : "Attention, ne met pas tes mains sur la porte, tu risques de te faire pincer très fort. "
- Eric : Waouh, ça fout les boules ce que tu m'écris là. Car justement, à ce propos, sais-tu que ce matin, un lapin a tué un chasseur. C'était un lapin qui...
- Ramzy : ...avait un fusil, oui. Tu sais, moi aussi je lis la presse. Mais au fait (n)Eric, ne souffres-tu pas trop de la censure, là-bas à Netr...?
- Eric : Dniepenitrovsk ! Oui effectivement, je souffre terriblement de la censure ici, d'ailleurs, mon premier ouvrage "Fantomas dans mon slip " n'est même pas paru !
- Ramzy : Quel gâchis (n)Eric, mais rassure toi, ton chef-d'oeuvre " Fantomas a des croûtes " se vend très bien, on se l'arrache même.
- Eric : Cher Ramzy, je suis bien arrivé à Dniepenitrovsk, cependant, déjà, cette ville me fait peur : une terre (t)inconnue, le froid est dans le coeur des hommes, il me semble...
- Ramzy : Eric, oh ! Arrête de te foutre de ma gueule deux secondes, je l'ai déjà reçue cette lettre, ok ! Au fait (n)Eric, je ne t'ai pas dit ?
- Eric : Non. Ramzy : Mais voyons (n)Eric, tu te rappelles de ce libraire chez qui tu allais tout le temps...? Eric : Ah ouaips, il était super sympa avec moi, il allait me chercher à la sortie de l'école, il m'a fait découvrir Verlaine je crois, Baudelaire aussi, Shakespeare dans la langue en plus, en anglais je me souviens, parfois il m'offrait des bonbecs...
- Ramzy : Et bien il est mort.
- Eric : C'est pas vrai ! Cher Ramzy, c'est justement dans ces moments là que j'aurais besoin de tes grands bras maigres. Sache cher Ramzy, que je pense souvent (t)à toi.
- Ramzy : Cher (n)Eric, c'est très joli ce que tu me dis, mais sache qu'on ne dit pas " souvent (t)à toi ", mais " souvent (n)à toi ".
- Eric : (t)à toi, (n)à toi, peu (t)importe !
- Ramzy : Mais non, non pas peu (t)importe, la langue française est une noble langue, respecte-la donc espèce de petit con.
- Eric : Ecris-moi encore une seule fois petit con et je rentre à Paris, ça va tatanner ta gueule grave !
- Ramzy : Petit con, tiens, petite merde, petit con, petit con...
- Ramzy : Cher (n)Eric, j'ai dû partir précipitamment, et puis tu sais il ne fallait pas lire " petit con, petit con " dans la dernière lettre, mais " potiron, potiron ". Par contre, si tu tournes la feuille, tu pourras lire " Va te faire enculé ! "
(Merci à Flo et Dan pour le texte : http://flo57.free.fr/)
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