lundi, juin 30, 2008

L'éternité et un jour

Aujourd'hui,

Debout à 6h00,
je me suis pomponnée,
c'est une belle journée pour mourir avec un superbe décolleté et une jupe au dessus des genoux.
Arrivée à 7h00 chez le notaire,
attente de 2h00, dont 10 min dans un café au bar, le chaland avait l'air intéressé.

Le notaire est très "distingué",
son clerc est torride.

Ce sont eux qui me mettront...à mort.

10h00:
J'apprends qu'une lettre a été envoyée par une personne mécontente de moi.
Je me débats.

11h20:
PM est là dans le couloir à m'attendre,
je suis en retard,
on ne s'est jamais vu mais je le reconnais.
Il est grand et charmant.
Il me reconnait également.
Minutes précieuses et délicieuses.

12H20:
Déjeuner d'affaires cheap.

13H20:
Je suis rassurée par une collègue à propos de la lettre.

13h30:
Travail, pas carnaval.

16h30:
Je rencontre Ch. avec qui je ris un peu,
le boss arrive, on pars en courant...

16h31:
Je suis dans un bureau avec Ch a essayé de rendre service,
le boss entre et me balance la lettre à la tronche.
Exprime plutôt clairement qu'il ne me fait pas confiance et "vous n'existez" plus me dit-il sur un ton méprisant (c'est bizarre c'est l'objet de la plainte, mon ton méprisant).
Il s'en va.

16h35:
Fatiguée par mes dernières mésaventures,
des larmes coulent sur mes joues.
J'ai foutu en l'air mon mascara effet faux-cil YSL,
il va me le payer !

16h38:
Je vais le voir dans son bureau et lui explique que je trouve injuste la manière dont il m'a parlé.
C'est vrai, quoi je fais plein d'heures supp, de déplacements, de samedi et je bosse chez moi le dimanche.
Je voulais qu'il voit le mascara dégouliné sur mes joues.
Ca doit faire drôle de voir une femme comme moi pleurer,
cela arrive une fois tout les 67 ans.
La prochaine fois qu'il verra des amis qu'on a en commun, il faudra qu'il vive avec ça dans la tête.
Et aussi le fait que j'ai pleins de dossiers sur certaines libertés prise dans cette boîte.

"Oulach,
Fallait pas faire du mal à une alsacienne !!!"
(Dixit Les parasites,le film)

18h03:
Je rentre du boulot,
je mets plus d'une heure pour aller chez le médecin.
Je croyais qu'il était con mon médecin,
un peu lourdingue, le type qui se coince les couilles en s'asseyant et qui le dit !!!

Il m'a écoutée,
je me suis confiée, assez facilement, trop facilement,
je dois être à bout.
Il m'a fait un arrêt de travail.
Et puis, il m'a racompagnée et m'a serrée fort dans ses bras !!!

C'était bizarre,
mais c'était ce dont j'avais besoin.

Ce soir je meurs,
demain je revis.

Je ne sais si tu m'oubliras.


Ps: Lo siento tios,
pero ahora hay que aprender un poco frances, porque me joda ser al unica a hacer los efuerzos !
Q os den !
Learn my bloody french!!!