samedi, décembre 17, 2005

Puisque tu pars

Aujourd'hui je suis d'humeur mélancolique mais heureuse.
Junior s'en va là-bas...

Il va me manquer...pour des raisons.

Nombre d'entre vous et moi n'avons jamais été du genre à vivre à coté...donc à avoir des relations de présence quotidienne. Alors c'est devenu trivial.

Et puis tu ne pars que le 06 janvier. Mais ce soir ce sont les aurevoirs (je n'aime pas les aurevoirs, cela me fait pleurer et j'ai l'impression que si on se dit aurevoir c'est parce que on risque de ne plus jamais se revoir).

Alors encore spéciale dédicace à ceux dont le coeur bas trop fort, qu'ils soient en Inde, aux USA, à Londres, à Madagascar, à Barcelone, au Chili, au Danemark, au Cameroun, au Cambodge, en République Tchèque, au Brésil, au Péru, dans le Sahara, en Alsace, en Corèze, à Roanne, en Isère, en Franche Comté, à Paris, à Nantes, à Bordeaux, dans les Landes, en Australie, à Lille, au Liban, en Grèce, en Egypte, en Castille-Léon, à Murcia, à Rome, en Sicile, en Suisse, à Sarcelles, à Reims, en Moselle, à Marseille, au Portugal, à Lorient, à Saint Michel, en Turquie, au Japon, en Indonésie...

Et tous ceux dont j'ai perdu la trace mais dont je sens encore les vibrations.


Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.


- Jacques Brel ?
- Non L'homme de la Mancha !!!