mercredi, janvier 11, 2006

48 heures chrono

Lundi après-midi, le téléphone sonne, la mélancolie m'envahit...

Le soir sortie, prendre l'air, il y a dans l'air comme une tourmente, une nouvelle aventure qui s'avance.
Soirée agréable, musique Jazzy, Bobin pour compagnon.
Arrive ensuite le hérisson de mourmelon...une espèce très intelligente qui pique énormément mais qui est très doux à l'intérieur. Ce hérisson est d'une rare intelligence et d'un très bel humanisme.

Fin de soirée improbable, un karaoké, dans la salle des rebeuh, des reunois, tous ceux qui se sont fait réfouler d'ailleurs.

Petit matin, le chagrin était allé faire un tour, j'avais tellement ri...
j'ai été transportée, ravie, enchantée, tourmentée, comme dans un rapt où l'on knidnappe pour mieux montrer à celui à qui l'on a dérobé son âme combien, elle est inépuisable et magnifique.
Mes nuits sont plus belles que vos jours.

Journée "jour d'après" : je ne vais pas bosser, journée "je vais 5 min en ville régler des affaires courantes et je rentre ensuite dormir".
Après avoir réglé mes affaires, rencontré des turcs et une bulgare, je décide de prendre un café avec la femme piège...
Rencontre avec un gentleman.
De là je rentre chez moi d'un pas décidé...je rencontre par hasard Ph...ou l'écorchure vive de la vie.
Allons prendre un verre, puis deux. Et puis allons jouer aux échecs...
Je ne savais pas jouer, j'ai passé 2H30 à jouer.
Il est tard, allons manger.

Il avait des choses à faire avant. Je l'attends dans un bistrot improbable... Deux aveugles, un gars et le proprio un tunisien.
Je devais attendre là mais ils ne servaient plus rien et me propose gentillement de rester au chaud sans consommer.
Je converse et les conversations populaires me ravissent...je reviendrai.

Restau, (j'ai faim, je n'ai rien mangé depuis la veille midi) téléphone, sortie programmée que j'avais oubliée...
Allons-y : soirée slam amateurs et pros.
J'ai ri, tellement ri...

Minuit, je rentre, je trouve des clefs sur une portière de voiture...
Pas de crayon, j'interpelle des indigènes (habitants du quartier, un peu précieux...).
Je les appelle, ce couple de personnes agées prend peur et ils partent en courant. Je les rattape leur expliquent, ils m'aident. nous laissons un message disant que les clefs seraient le lendemain au commissariat et la dame me dit de signer, je m'exécute et signe Mary Poppins.

Le lendemain au commisariat, on me demande de laisser mes coordonnées pour les propriétaires, je dis alors en souriant et en m'en allant en courant...
-"Dites leur que c'est de la part de Mary Poppins..."

:)