Aujourd'hui encore
Il est 23H56, je viens de rentrer...d'une soirée de prise de tête entre militants de gauche.
Tout a commencé quand ce matin je partais au boulot, et parmi une bande sur le trottoir, un gars me sourit, me demande si c'est lui que je cherche.
Je réponds que non mais de fil en aiguille, il me dit que ce soir il y a, dans le local du syndic S., une réunion avec des gars de Paris (un collectif) revenant d'espagne, voir ce qu'il se passait vraiment pour les sans papiers.
Résultat, je vais à cette réunion, de là on va tous faire un happening dans un débat post film sur le génocide en Namibie.
Résultat : après 20 minutes dans un van à une allure d'enfer (j'ai faillit faire une crise cardiaque) avec des gens que je ne connaissais ni des lèvres ni des dents, on est arrivé dans un cinéma d'art et d'essai.
Après avoir débarqué dans la salle comme des furies, tout le monde s'est mis à s'engueuler...
Moi j'ai pris la parole pour dire que je n'étais ni de Paris ni de Bordeaux et qu'il fallait comprendre la rage de ces gens, et que paix sur le monde à tous les gens de bonne volonté...
Au total, je rajeunis pas.
Cette soirée m'a rappelé ma jeunesse, la révolte, le désir de révolution, le militantisme...
et pourtant tant de candeur.
J'avais l'impression d'être au milieu de jeunes adulescents. Et pourtant ils m'ont réveillée, dynamisée.
Mais encore une fois, Watzla avait raison...l'idéologie est porteuse d'un dangereux prêt à pensé, d'autant qu'il est souvent soutenu par un mentor, répétant sans fin les mêmes choses avec une verve qui ensorcèle autant qu'elle endort.
C'est tellement agréable quelqu'un qui pense pour vous...
Je ne sais pas quoi penser. Mais je ne suis plus Trostkyste.
Je ne réfléchis plus à un niveau Macro, cela rend trop malheureux par l'impuissance ressentie.
J'oeuvre autour de moi sans démagogie j'espère.
Je suis, comme disait Bowie, non pas un prophète ou un homme des caverne mais un mortel avec le potentiel d'un superman, Je survis.
Bonne Nuit.
Dans le collectif, un monsieur a dit :
"On a réussi à nous mettre dans la tête qu'il fallait réussir dans la vie et on en a oublié de réussir sa vie",
Là dessus, il n'avait pas tout à fait tord.
Quel est la part du désir profond et du désir hérité du groupe, dans nos ambitions ?
Tout a commencé quand ce matin je partais au boulot, et parmi une bande sur le trottoir, un gars me sourit, me demande si c'est lui que je cherche.
Je réponds que non mais de fil en aiguille, il me dit que ce soir il y a, dans le local du syndic S., une réunion avec des gars de Paris (un collectif) revenant d'espagne, voir ce qu'il se passait vraiment pour les sans papiers.
Résultat, je vais à cette réunion, de là on va tous faire un happening dans un débat post film sur le génocide en Namibie.
Résultat : après 20 minutes dans un van à une allure d'enfer (j'ai faillit faire une crise cardiaque) avec des gens que je ne connaissais ni des lèvres ni des dents, on est arrivé dans un cinéma d'art et d'essai.
Après avoir débarqué dans la salle comme des furies, tout le monde s'est mis à s'engueuler...
Moi j'ai pris la parole pour dire que je n'étais ni de Paris ni de Bordeaux et qu'il fallait comprendre la rage de ces gens, et que paix sur le monde à tous les gens de bonne volonté...
Au total, je rajeunis pas.
Cette soirée m'a rappelé ma jeunesse, la révolte, le désir de révolution, le militantisme...
et pourtant tant de candeur.
J'avais l'impression d'être au milieu de jeunes adulescents. Et pourtant ils m'ont réveillée, dynamisée.
Mais encore une fois, Watzla avait raison...l'idéologie est porteuse d'un dangereux prêt à pensé, d'autant qu'il est souvent soutenu par un mentor, répétant sans fin les mêmes choses avec une verve qui ensorcèle autant qu'elle endort.
C'est tellement agréable quelqu'un qui pense pour vous...
Je ne sais pas quoi penser. Mais je ne suis plus Trostkyste.
Je ne réfléchis plus à un niveau Macro, cela rend trop malheureux par l'impuissance ressentie.
J'oeuvre autour de moi sans démagogie j'espère.
Je suis, comme disait Bowie, non pas un prophète ou un homme des caverne mais un mortel avec le potentiel d'un superman, Je survis.
Bonne Nuit.
Dans le collectif, un monsieur a dit :
"On a réussi à nous mettre dans la tête qu'il fallait réussir dans la vie et on en a oublié de réussir sa vie",
Là dessus, il n'avait pas tout à fait tord.
Quel est la part du désir profond et du désir hérité du groupe, dans nos ambitions ?
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