Evanescence
Vendredi, fin de cette semaine accablante (Boulot : réveil à 5H45, maquillage, tailleurage, blablabla, démaquillage, remaquillage, re...), fraiche (Méteo: température basse, dépression atmosphérique, départ matin de nuit, retour de nuit) et étrange (Rencontres étranges avec des personnes étranges, j'ai dit "étrange" ?).
Ca y est, on peut dire que je m'essaye à la construction d'habitudes : je tente d'avoir un Q. G., le bistrot sympa où je vais quasi-quotidiennement (en même temps ça dépend des jours ;)), rencontrés des visages désormais connus.
C'est sympa ce genre d'endroit, après une longue journée de boulot :
- le degré d'implication est variable (comme la télé),
- on y est diverti (comme la télé),
- on apprend plein de choses sans avoir à parler (comme la télé),
- on peut boire un verre (comme à la maison),
- on n'a pas à faire la vaisselle (comme au restaurant), ...
Et puis cela permet, sans trop d'implication personnelle et donc de fatigue, de se changer les idées avant de retourner se pieuter, pour se lever tôt, pour aller bosser, pour gagner de la tune à dépenser dans ce genre d'endroit.
J'y suis comme à la maison (que je n'ai pas), entrant parfois et saluant tout le monde, prenant part à différentes conversations, changeant de table, de verre, de sujet (de Sarkozy à Vygotski, en passant par les taux directeurs) et chaque fois être surprise par la bêtise ou la perspicacité de certains...
Et parfois, j'y entre silencieuse, le regard noir, (comme un chat qu'on aurait dérangé dans sa sieste...). Je cherche Ma place, je m'y glisse, observe discrètement, m'étire mentalement et apprécie ce calme et cette tranquillité que cet endroit et les gens présents ont la gentillesse de m'accorder.
Je tourne alors nonchalamment sur moi-même, plusieurs fois, ressent la possibilité d'une place confortable et je m'y installe comme si ma place avait toujours été là...
Et puis tout à coup, un ultra-son, une odeur alléchante, une voix ou un mot dérangeant, …
Et je me redresse, mets mon manteau et mes perdants magnifiques et je m'en vais...
Tout ce calme manque de tranquillité...
Ça me fatigue.
Je veux ma vie évanescente...
Ca y est, on peut dire que je m'essaye à la construction d'habitudes : je tente d'avoir un Q. G., le bistrot sympa où je vais quasi-quotidiennement (en même temps ça dépend des jours ;)), rencontrés des visages désormais connus.
C'est sympa ce genre d'endroit, après une longue journée de boulot :
- le degré d'implication est variable (comme la télé),
- on y est diverti (comme la télé),
- on apprend plein de choses sans avoir à parler (comme la télé),
- on peut boire un verre (comme à la maison),
- on n'a pas à faire la vaisselle (comme au restaurant), ...
Et puis cela permet, sans trop d'implication personnelle et donc de fatigue, de se changer les idées avant de retourner se pieuter, pour se lever tôt, pour aller bosser, pour gagner de la tune à dépenser dans ce genre d'endroit.
J'y suis comme à la maison (que je n'ai pas), entrant parfois et saluant tout le monde, prenant part à différentes conversations, changeant de table, de verre, de sujet (de Sarkozy à Vygotski, en passant par les taux directeurs) et chaque fois être surprise par la bêtise ou la perspicacité de certains...
Et parfois, j'y entre silencieuse, le regard noir, (comme un chat qu'on aurait dérangé dans sa sieste...). Je cherche Ma place, je m'y glisse, observe discrètement, m'étire mentalement et apprécie ce calme et cette tranquillité que cet endroit et les gens présents ont la gentillesse de m'accorder.
Je tourne alors nonchalamment sur moi-même, plusieurs fois, ressent la possibilité d'une place confortable et je m'y installe comme si ma place avait toujours été là...
Et puis tout à coup, un ultra-son, une odeur alléchante, une voix ou un mot dérangeant, …
Et je me redresse, mets mon manteau et mes perdants magnifiques et je m'en vais...
Tout ce calme manque de tranquillité...
Ça me fatigue.
Je veux ma vie évanescente...
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