dimanche, janvier 29, 2006

Les nerfs

20H10, téléphone.
J'avais pas envie d'y aller, moi, à cette soirée du boulot.
J'ai de la fièvre, je suis pas épilée, je viens de me réveiller et je me balade avec ma couette sur le dos.

On m'engueule, on me speed.
Je sens la soirée prise de tête.

20H30, le téléphone, encore.
La sonnette ne fonctionne plus, donc je n'utilise plus ma chevillette. Prendre la voiture pour faire 700 mètres parce que les filles mettent des talons, et ensuite font des manières pour marcher avec.

J'ai la gentillesse d'emmener des collègues, qui sont d'ici mais ne savent pas où on va.
Je trouve une place, sens interdit, feu rouge mais j'ai une place. Créneau impec (comme d'hab.), sauf au dernier moment, ou le mâle (qui était sorti pour donner des instructions) émet un cri assourdissant, je prends peur...
Il m'explique que je ne sais pas me garer (en même temps c'est un conducteur du dimanche). J'ai tellement les nerfs que je lui dit d'y aller, il refuse et continu de me saouler. Résultat, je suis partie en le laissant là à parler tout seul.

Je fais le tour du quartier, le camion poubelle, les nerfs...
Je les insulte tellement fort qu'ils m'entendent vitres relevées et décident de faire un tour du quartier pour me laisser passer.

Là, mes crocs étaient sortis (Derrière chaque Homme, se cache un loup). Fallait pas me faire chier...

Soirée, au final, plutôt pas mal (j'aime pas le foie gras). J'avais décidé que, quitte à devoir démissionner, le premier qui me chauffait, je le fracassait. J'ai du le pensé tellement fort (que les draps s'en souviennent), que personne ne s'est approché, ou alors très gentillement.
Je hais les robes du soir longues, on a l'impression d'être dans un sac poubelle.

Le directeur m'a fait une blague (on est devenu intimes, ils me fait les bises). Je lui dit qu'elle n'est pas drôle et que, ce soir, je ne suis pas d'humeur à supporter l'humour de mauvais goût...

2 heures plus tard, il vient s'excuser. Je devrais laisser mon caractère de loup s'exprimer plus souvent, j'aime qu'on me craigne et qu'on me foute la paix.

Face à un loup, le gens sont veules et obséquieux. Exception faite, des amis des loups.

J'ai été insupportable (comme dans une voiture à Creteil), comme beaucoup d'entre vous savent que je peux l'être (facilement sans me forcer).
Et j'ai kiffé.

J'AI LES NERFS ALORS CETTE SEMAINE FAITES PAS CHIER.
Et comme dirait le père gégé : "n'essaye même pas manant, ou il t'enculera".


Ps : sinon, j'ai rencontré des gens sympas et j'ai réussi à me faire inviter à Bayonne...ça promet :)