Les passantes
J'étais partie pour passer une bonne journée, et puis non.
Matinée pas satinée,
déjeuner de boulot arrangé, chiant comme la mort...
sur le thème quelle structure juridique optimale pour le contrat de travail.
Je m'en carre le citron...mais socializing oblige.
Après-midi "mater la rebellion",
à un : "vous ne servez à rien", j'ai répondu par mes perdants magnifiques fracassants...
Rendez-vous avec un des boss. Content de lui.
Je rentre Down low...alors forcément double life.
J'ai fais ce qui devait être un détour de 5 min dans le bistrot des joueurs d'échecs.
J'y suis restée 2 heures : sur le thème Lewis Caroll et l'introduction de l'indécidabilité dans la logique linguistique.
J'y rencontre Ph., comme d'habitude : "allons diner".
Diner délicieux, défi de modélisation de logique booléene, je me lance...
Oui, comme d'habitude, fracassant.
Allons nous balader.
Ph. me chante "Les passantes" de Brassens...devant le bar où j'avais échoué fin décembre ;)
(Intuition).
C'est beau une ville la nuit.
Nous allons boire un verre et là, surprise, on rencontre Pi. ami de Liza.
Il est entouré d'amis, dont un me raconte ces aventures pendant 10 ans aux Etats Unis (dédicace à Dolo.).
Comme d'habitude je sympathise avec l'indigène.
Je lance à l'un d'entre eux, que j'ai appelé Jean -Pierre : "Jean-Pierre, dis moi comment m'appelles-tu", (phrase à faire entrer dans le mythe).
Il me réponds Marielle ? JP Marielle ?
Je lui dis oui, mais Jean-pitre également.
Je lui dit Galettes de Pont Aven, il me répond : "Comme la lune".
A la question de quoi parle le film, il me repond :
"Marielle a une GS verte avec des rétros de caravane, une moumoutte sur le volant et une antenne qui commence au rétro et termine sa course sur le coffre"
J'aime quand on partage mon sens de l'essentiel...
La glace est Brisée avec Pi.
Ph. s'en va, moi pas (comme d'habitude, on ne peux pas compter sur moi).
J'aime Pi car il aime une personne que j'aime.
Les passantes...
"Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir"
Epilogue :
Je n'ai pas eu de réponse,
il est temps de disparaître...
MP
Matinée pas satinée,
déjeuner de boulot arrangé, chiant comme la mort...
sur le thème quelle structure juridique optimale pour le contrat de travail.
Je m'en carre le citron...mais socializing oblige.
Après-midi "mater la rebellion",
à un : "vous ne servez à rien", j'ai répondu par mes perdants magnifiques fracassants...
Rendez-vous avec un des boss. Content de lui.
Je rentre Down low...alors forcément double life.
J'ai fais ce qui devait être un détour de 5 min dans le bistrot des joueurs d'échecs.
J'y suis restée 2 heures : sur le thème Lewis Caroll et l'introduction de l'indécidabilité dans la logique linguistique.
J'y rencontre Ph., comme d'habitude : "allons diner".
Diner délicieux, défi de modélisation de logique booléene, je me lance...
Oui, comme d'habitude, fracassant.
Allons nous balader.
Ph. me chante "Les passantes" de Brassens...devant le bar où j'avais échoué fin décembre ;)
(Intuition).
C'est beau une ville la nuit.
Nous allons boire un verre et là, surprise, on rencontre Pi. ami de Liza.
Il est entouré d'amis, dont un me raconte ces aventures pendant 10 ans aux Etats Unis (dédicace à Dolo.).
Comme d'habitude je sympathise avec l'indigène.
Je lance à l'un d'entre eux, que j'ai appelé Jean -Pierre : "Jean-Pierre, dis moi comment m'appelles-tu", (phrase à faire entrer dans le mythe).
Il me réponds Marielle ? JP Marielle ?
Je lui dis oui, mais Jean-pitre également.
Je lui dit Galettes de Pont Aven, il me répond : "Comme la lune".
A la question de quoi parle le film, il me repond :
"Marielle a une GS verte avec des rétros de caravane, une moumoutte sur le volant et une antenne qui commence au rétro et termine sa course sur le coffre"
J'aime quand on partage mon sens de l'essentiel...
La glace est Brisée avec Pi.
Ph. s'en va, moi pas (comme d'habitude, on ne peux pas compter sur moi).
J'aime Pi car il aime une personne que j'aime.
Les passantes...
"Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir"
Epilogue :
Je n'ai pas eu de réponse,
il est temps de disparaître...
MP
1 Comments:
Ah ma chérie, je raffole de tes petites chroniques de la vie ordinaire où fleurissent les espoirs les plus fous, qu'on soit tous un peu frères.
Les passantes... oui. De mon balcon, je préfère voir passer les cons.
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