D Day

This morning :
- Amour
- Croissants

This afternoon :
- Déjeuner + cadeau
- Esthéticienne pendant 4 heures (je suis magnifique)
- Un cadeau + des fleurs

Tonight :
- Diner en tête à tête ou soirée avec ses amis
- Amour

Et surtout beaucoup de coups de téléphone et de messages.
Je remercie tout le monde.

American Women

Hier soir mes américaines n'ont pas appelé.

Ce matin, le téléphone sonne.
Elles n'avaient pas le numéro et sont arrivées très tard et ont passé la nuit à la gare...

J'en étais si désolée que j'ai passé la journée avec elles.
En ce moment même, elles préparent un diner (qui sent super bon et qui est veggie).
Elles sont soeurs et super sympas, easy going et respectful.
Je suis contente de les recevoir.

J'ai déjeuné avec Ar. l'ami qui m'a présenté FD.
Il ne m'a pas parlé du tout de FD.
Alors que je sais qu'il pose mille questions à FD nous concernant et qu'il joue la comère avec le groupe d'amis.
C'est rigolo les mecs...

Les filles nous ont rejoints à la fin du repas.

J'ai passé une superbe après-midi avec elles.
FD nous rejoint ce soir.
J'ai hâte.

J'ai passé une nuit douce et un réveil paisible en pensant à lui.

Nous allons passé 3 jours ensemble.
Je ne sais pas trop ce qui m'arrive, c'est tellement délicieux...

Il dors avec moi ce soir car il veut être le premier à me souhaiter bon anniversaire.

J-1.

La perle

Hier soir, Mr FD est revenu.
Nous avons diné tard.
Il est amusant, trouve les mots justes.
Il est si tendre.
Nous discutons beaucoup et de tout.
LA COMMUNICATION.

Il avait compris rapidement que je ne voulais rien de sérieux et a réussi à me convaincre de laisser une chance à cette histoire.
Plus j'avance et plus je m'attache à ce garçon.
Je crois même que c'est la première fois que je me sens aussi bien avec un homme.
Nous avons dormi ensemble.
Il ne voulait pas précipiter les choses, alors on s'est endormi l'un contre l'autre.

Ce matin au réveil, très naturellement, nous avons fait l'amour.
Tout est si naturel avec Mr FD.
J'ai l'impression d'avoir trouvé une perle rare et d'être une perle rare.
Il m'appelle sa princesse.

Le plus marrant, c'est la complicité que l'on peut avoir après si peu de temps ensemble
et surtout les bouffées d'émotions qu'il me procure.

Ce soir deux américaines viennent à la maison...
Nous avons décidé de nous séparé pour un soir.
Il me manque déjà.
J'hésite à annuler mon voyage pour L.A. en fin de semaine...

J-2

Mr F.D.

Hier, on a pris le thé avec Fab et David.
On a vite enchainé avec du blanc.
Fab. est extraordinaire, je l'adore. Il est fin, amusant et complètement dingue !!!
David, son coloc est plus réservé mais je pense qu'on l'a décoincé un peu.

Entre temps, mon demi-rateau de la semaine dernière, Mr F.D. m'a retrouvée et invitée à sortir.

On s'est retrouvé, Fab, David et moi dans ma chambre à faire une séance d'essayage style "pretty woman".
David a un peu halluciné...

On est ensuite aller prendre un (autre) apéro en ville avec des copains de la soirée copains.
C'est très étrange, avec Fab. c'est comme si on se connaissait depuis très longtemps.
Ces quelques heures passées avec ces nouveaux copains ont été des plus agréables...

Je suis donc arrivée en retard à mon rendez-vous avec Mr F. D.
Il m'attendait gentillement en bas de chez moi, pour m'accompagner à la soirée (so gentle).
Nous sommes allés à une soirée chez ses amis (qui m'ont épiée gentillement toute la soirée).
J'étais assez mal à l'aise alors j'ai bu beaucoup, fumé beaucoup (W.W.) et parlé beaucoup.
Mr F.D. ne m'a quasiment pas parlé alors je me suis adaptée à la soirée.
Pourtant, il était aux petits soins quand j'avais besoin de quoique ce soit.

Vers 4h00, Mr F. D. voyant mes lèvres violacées par le rouge me lance discrètement qu'il peut en venir à bout à la force de ses lèvres.
Je suis un peu raide, je me dis que je ne comprends pas tout,
mais j'avais bel et bien compris. ;)

On s'en va, il me prend la main dans la rue et m'embrasse tendrement.
Nous passerons une nuit à nous bécoter et à discuter.
Il faut préciser que Mr F.D. est le genre de garçon qu'on présente à ses amis.
Il m'a même précisé qu'il ne voulait pas d'un plan d'un soir mais qu'il voulait apprendre à me connaitre.
Ce garçon est mignon, gentil, prévenant, amusant, spontané, simple, direct et un véritable gentleman.

Il est parti vers 17h00 et reviens ce soir vers 23H00.
J'ai hâte qu'il revienne.

Allez ouvre la porte...

C'est sur cette chanson entrainante écoutée chez Babylonezoo, que je suis sortie ce soir.

Je rentre à peine de ma soirée shopping.
J'ai finalement opté pour une chemise à effets, noire.

La semaine prochaine, j'ai décidé d'acceuillir à mon tour une soirée à l'aveuglette.
Je n'étais pas convaincue par le concept avant ce soir
mais là je crois que je vais prendre un abonnement.

J'ai tout de suite été placée à côté d'un garçon charmant, séduisant et amusant G.

Demain, je vais diner avec une fille de bonne famille de Saint-Emilion.
Avant ça, je prends le thé avec Fab. et J. chez qui j'ai fini la nuit.
Des garçons charmants, j'ai tout de suite accroché avec Fab.

J'ai adoré cette soirée où j'ai trouvé de nouveaux copains pour l'été, la rentrée et plus si affinité.

Au secours Nadine... de Rothschilipepper

Le principe des soirées shoppings de copains c'est que l'on ne connait personne
donc on ne sait pas à quelle sonnette se vouer (j'improviserai).
Mais pire encore, on ne sait pas comment s'habiller...

Il fait frais et gris, première contrainte à ma résolution de problème.
Et puis, je n'ai dans ma garde de robe, que le choix entre vêtements très habillés ou fringues de manouche.
J'hésite et puis je me dit qu'il vaut mieux être sous-estimée visuellement.
On ne peut que surprendre par la suite.

Je m'habille finalement avec un haut Zora-La-Rousse (ou selon C. comme une kossovar),
un top purple assez hippie faux déchiré, que j'ai déchiré moi-même

et un pantalon noir.

La touche sera au niveau des chaussures : des nus-pieds très strass (trouvés à Brooklyn).

Voilà, eh bien oui, moi aussi, parfois, je suis une fille.

I am a kind of Suzanne

Le personnage de Suzanne est finalement une version assez contemporaine et pour adultes de Mary Poppins...


Isn't it ?


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Ce soir je vais à une soirée où je ne connais personne, ni même l'hôte.
C'est le principe du shopping de copains.
Il y a aussi des ventes privées et des livraisons à domicile.
Des surfeurs que je ne connais pas, arrivent à la maison la semaine prochaine.

Il y a cette chanson qui me trotte dans la tête.




J-5

Possédant chaque chose...

Je n'ai nulle part où aller...disait Léonard Cohen.
Je suis Cléopatre, je suis la Malinche...



Je ne suis pas allée prendre l'apéro ce soir. Comme une envie de rester seule, de me poser ce soir, chez moi, valise ouverte, pas tout à fait vidée que déjà je la remplie.
Je me rattraperai demain soir.
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Mon ex essaye encore d'être mon ami... Il appelle, il passe et je me contente du minimum de communication.
Qu'est ce que c'est que cette manie des gens qui se font larguer de vouloir devenir amis ?

Genre !
Comme dirait Romy et Michelle

Hit me baby one more time

Quand j'étais petite, j'étais dans une grande école à Cergy-Pontoise.
Il y avait un gymnase avec une ambiance très Britney...
Je me souviens de ça car l'espace temps n'est pas linéaire.
J'apprends de chacune de mes erreurs et croyez-moi j'apprends beaucoup !

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Je suis revenue à Bordeaux, il fait soleil, chaud, les gens sont bronzés.
Mais j'aime les parisiens qui font la gueule qui regardent en l'air...
Ce matin j'ai pas pu m'empêcher de bosser. J'ai une excuse, il fait gris.
Ce soir, apéro...

J'ai envie de voir du monde, que je ne connais pas.
Dans la vie, il y a deux sortes de potes, les amis et les copains.
On ne change pas d'amis, en revanche les copains sont comme des accessoires, ils s'assortissent à la tenue, au moment, aux envies.
Je vais donc faire du shopping ce soir et samedi.

Bla bla bla...

J-6

Save the last dance

Hier, je suis allée faire un pélérinage dans le 18 ème.
Je suis passée par Mairie ensuite direction rue Simart, j'ai vu Nico (le moniteur de moto-école de la rue).
J'ai laissé un mot à Chouchou qui n'était pas là.

Je suis ensuite allée me faire une coupe et une manucure entre un travelo et une vieille dame très parisienne... j'adore Paris.

J'ai rejoint C. et T. vers 14h30 qui ont déjeuné avec LeC. (que j'ai faillit embrasser à leur mariage dans le taxi qui nous ramenait. J'ai eu l'aplomb de lui dire que j'avais une folle envie de l'embrasser mais que je risquais de lui vomir dans la bouche. Amis de la poésie...).

J'ai fini l'après-midi dans le jardin près de l'Elysées.
J'ai croisé Ardisson, perdu au loto et je suis rentrée tôt pour diner avec ma cop's.

Je profite des dernières heures ici.

Je suis contente de rentrer.
Samedi je vais à une soirée D. Adams...:)

Pendant ces quelques jours, j'ai trop mangé, trop bu, trop dépensé, trop marché, :)

J-7.


ps: C'est très naturellement que TR m'écrit de plus en plus souvent...

Leonard Cohen

Sur la même longueur d'ondes que Cultu?

"So you're the kind of vegetarian
Who only eats roses
Is that what you mean't
with your beautiful losers?"

A ton étoile

Mon étoile m'a toujours guidée et protégée du pire.
Je lui dois beaucoup.

Chaque chose, chaque visage, chaque endroit, chaque moment,
raisonne dans mon esprit, fait sens, se lie à d'autre choses, visages, endroits, moments,
fruit d'une expérience toujours présente.

Mon sentiment du jour :
Pouvoir partir et mourir avec el desdichado.

Ma vie est un poème de Léonard Cohen.

Je suis une nouvelle fois décue,
l'éternel retour sans doute.

Les nuits parisiennes

La journée fut longue.
Je rentre de KOBA (le meilleur Japonais, dans le 9ème, derrière Opéra).

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Chap. 1
Hier après-midi, rendez-vous à Monmartre 17h00 avec MLM et G.
Je les attends dans un bar où j'avais l'habitude d'aller avec Mario, écouter des pagodes brésilliennes.
Elles arrivent, je découvre enfin G. taciturne, elle me regarde en souriant.
Je parle de mon épilation et de la douleur... et d'autres trucs, de manière très spontanée.

Chap. 2
Nous allons direction le marais à l'Open...
Là, je vais directement aux toilettes où je croise le seul hétéro du bar qui prend visiblement mal le fait que je le prenne pour un homo. (Je me rattraperai plus tard en mettant en valeur sa virilité).

Nous prenons l'apéro avec Mo et C. un couple d'amis homos. Et je rencontre Ma. qui me fera rire toute la soirée.
MLM et G. s'en vont dîner de leur côté, promettant de revenir.
J'ai senti qu'elles ne reviendraient pas.
Nous allons dîner entre gays (et moi) dans le marais. Un dîner très sympa.
Je découvre C. et je me dit que Mo est tombé sur une perle rare.

Chap. 3
Nous sortons ensuite au Blue Square, une boîte de gay Maghrebins où Mo aime sortir.
On y est pour l'entre deux (23h00-01h00).
Là, je dis à Ma. qu'il est le plus beau garçon de la soirée.
Il me répond que je suis la plus belle femme de la soirée, en précisant que la blonde platine à la braguette ouverte n'est pas une femme (le ton de la soirée est donné).

J'ai découvert que les yémenites pouvaient être gays.

Chap. 4
Une bouteille de vodka plus tard, nous allons au Banana. Une table nous attend juste sous les gogos dancers.
A une place comme la mienne, j'ai vite remarqué que les gogos se mettaient la main dans le slip assez souvent. Je m'interroge alors sur le pourquoi de ces attouchements. Mo me répond alors qu'avec cette musculature, leur paquet paraissaient bien petit. Cette technique visait alors à remettre régulièrement en forme le petit paquet...On en apprend vraiment tous les jours. La soirée sera riche en rebondissement.
Décidement, je côte avec les jolies femmes.

MLM et G. ne reviendront pas.
Je termine ma nuit chez C. Ce garcon est charmant dès le matin.

C'est sous le soleil que nous irons déjeuner avec Mo à Saint Germain.

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Cette nuit m'a rappelé d'anciennes habitudes, des lieux du temps où je vivais des soirées parisiennes.

Et bizarrement cela m'a donné envie de repartir à Bordeaux prendre le taureau par les cornes.

Tendre est la nuit

Il est 19H39, je rentre à peine de ma sortie d'hier.
La nuit à été longue est très sympa, souvenir d'un passé parisien lointain.

Je vous raconterai tout ça très bientôt.

Les sirènes existent...

Premier diner de chabbat entièrement réalisé par C.
Une réussite, le repas était délicieux.

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Je me suis couchée vers 4h00.
Déposée par Fr. (le demi-rateau) vers 3h, je ne me suis pas endormie tout de suite.
J'ai envoyé quelques texto.
J'ai calmé mes envies liées à W.W. (la hollandaise me donne des frissons).
Je me suis endormie avec un air de L'affaire Louis Trio dans la tête.
Ce matin je découvre la note de Babylonezoo. Ce blog est apaisant.

J'ai pris le train vers 11h00.
Un lourdingue s'est installé en face de moi, il a tout essayé.
Il m'a demandé plusieurs fois de m'asseoir à côté de lui (Seriously ???).
Il n'a pas arrêté de me faire du pied.
J'ai fini entre deux wagons.

Arrivée à Montparnasse, je n'ai plus de ticket.
Je fais la queue et je rencontre un néerlandais perdu, je lui propose de l'aider.
Finalement arrivée à la machine, une agent RATP me bloque l'accès et me dit qu'il ne faut pas la faire chier, elle fait son boulot.
Là, je lui réponds en lui caressant doucement le bras, que je comprends et que j'ai tout mon temps.
J'en profite pour lui donner un coup de main pour recharger la machine.

Là, cette agent me dit sur un ton assez sec, que je mérite bien un billet, qu'elle me tend et me dit de filer et de passer une bonne journée.

L'important dans cette vie,
ce sont les rencontres et les échanges.


Ps: je veux aller vivre ailleurs...

F.

Ceci est un message pré-enregistré...
Je suis chez C. pour chabbat, alors je respecte pas touche à l'ordi jusqu'à demain...


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J'ai rencontré F. en 1994 sur les bancs de la fac de sciences.
C'était un grand garçon assez original et extraverti avec son numéro de maillot au basket (13) gravé à la tondeuse sur l'arrière de son crâne.

Nous n'avons jamais été des amis du quotidien mais notre amitié tient depuis maintenant 14 ans.
Je suis son amie de l'ombre, celle que ses ami(e)s du moment ne connaissaient pas…
Idem pour lui.

J'ai tout de suite été attirée par lui et je pense que c'était réciproque.
Pourtant, nous étions pris tous les deux. Quand il ne l'a plus été, je l'étais et vice versa.
Il a ensuite passé 6 ans avec une copine de fac, B.
Quand il l'a quittée, il m'en a parlé tout de suite (lors d'une soirée merveilleuse où il m'a offert un collier en bonbon). Je partais alors vivre à Bordeaux.

Il me suit de près, arrivé à Paris en même temps que moi, passé au Danemark quand j'y vivais,
sans pourtant nous voir.
On se suit de loin en loin.

On s'envoie parfois à l'improviste des texto qui ressemblent à des poèmes, des déclarations de sentiments…

Mais nous n'avons jamais su, ni lui ni moi, sur quel pieds danser.

Il m'attire clairement (son odeur me rend folle et malgré sa ressemblance étonnante avec Jean-Claude Vandamme, je le trouve très craquant).

Je me souviens un soir où en 1997, un peu bourré, il m'avait proposé d'explorer mon entrejambe avec ses dix doigts délicats…
J'en avais très envie mais il commençait tout juste à sortir avec B.

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Dans les texto, il dit qu'il pense à moi, qu'il voudrait me voir nue, que je suis sans doute amoureuse de lui.
Moi, je lui parle des mes voyages, mes pensées, mes tribulations…

Un jour, il m'a avoué penser à moi chaque jour.
Ce qui je ne lui pas avoué, c'est que moi aussi, je pense à lui chaque jour.

Aujourd'hui, je le lui ai écrit…
Je lui ai dit que je pensais à lui tous les jours et que j'étais sa stumbleine (voir note explicative).

J'attends la réponse, si jamais il en y a une car lui comme moi, parfois ne répondons pas…jusqu'à la prochaine fois où le texto nous démangera ...

I'll be your stumbleine

La journée d'hier...

Le notaire s'est bien déroulé, j'ai eu gain de cause, le soir même je rencontrais une collègue à lui, qui me rélévait son homosexualité (il était beaucoup élégant pour un hétéro).

Je suis allée voir F. dont le fils, J. 19 ans est secrètement amoureux de moi.
J'aime bien taquiné les jeunes hommes ;)

Je suis allée directement chez Ar. où j'ai passée une soirée délicieuse...
J'ai laissé ma voiture là-bas tant cette soirée a été sympathique.
La hollandaise que j'ai quittée il y a quelques jours, W.W., m'a retrouvée là-bas.

Je me suis faite finalement raccompagnée et j'ai eu un demi-rateau.
Un homme charmant, pas trop sûr de lui mais très divertissant m'a raccompagnée.
J'ai joué de tous mes artifices...
Mais je le sentais assez mal à l'aise (le "femme fatale" effect : j'intimide).

Alors je l'ai tendrement embrassé sur la joue, plusieurs fois, je l'ai écouté, je l'ai regarder avec un regard bienveillant et avenant.

J'avais une folle envie qu'il m'embrasse...W.W. effect.
et lui une folle envie d'être écouté et rassuré...

Finalement, j'ai rencontré des gens extraordinaire à cette soirée.

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Plutôt dans l'après-midi, j'ai fait la connaissance d'une jeune femme étonnante et sublime.
Elle m'a épilée.
Elle a réussi à me faire le maillot sans douleur et même les lèvres...

Je me suis toujours demandé pourquoi on s'acharnait à enlever des poils que la nature avait placés là.
S'ils sont là, ils ont forcément une fonction.
Et si ça fait si mal de les enlever, ça doit être pour une raison...

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Ce matin, j'ai appris que je serai la lectrice à l'église pour MissBlandish.
Je suis assez émue qu'elle m'ait choisi et le texte nous convient à toutes les deux.

Paris, me voilà.
And I did shave ...

Ps: j'ai envoyé un texto à F. mon âme soeur. à 3h du mat'
Comme d'hab', il m'a répondu ce matin et la loyauté de cette amitié au long cours ensoleille ma journée.

Parfois, je suis une godiche

Je traine en tenue de I-want-to-break-free (en slip panthère).
Faut que je bouge.
1. Epilation
2. Sexy Clerc
3. Soirée je ne sais où

Ce matin, j'ai chatté avec TR sur Skype.
Il m'a proposé d'aller en vacances chez ses parents (sans lui...), c'est un peu étrange.
J'ai dit non et je lui ai parlé de ma vie trépidante (pour le rendre jaloux...).
J'ai un peu merdé quand je lui ai dit que j'avais une date ce week end.

TR pense être barbant
mais moi j'adore faire des trucs barbants !!!

On s'est finalement et officiellement donné rendez-vous à L.A.,
j'ai hâte.

Hang over

C'est ma tête ce matin, au réveil.

Pas démaquillée, mail au crâne (Vin cocktail+ champagne = hang over).

Je me lève sans réveil et pour une fois assez tard.

Je n'irai pas travailler aujourd'hui.
J'ai une réunion importante mais je n'irai pas.
Je vais voir le notaire (et son sexy clerc) cet après-midi.
Je pars demain pour paris.
Date on saturday.
Hier, à l'aube, j'ai envoyé un mouton-cadet aux parents de TR.
Comme on dit au Danemark, la vie est trop courte pour regarder des films français et ...(à compléter).

Tout le monde ment

Je suis allée voir l'avocat qui m'a dit que si mes collègues ne me soutenaient pas par des attestations c'était mort.

Je suis allée voir mon boss, qui a tout nié en bloc et qui m'a fait passée pour une dingue.
Après la rebellion est venu le silence.

Je me disais en le regardant droit dans les yeux débiter toutes ses conneries, que je n'en avais rien à foutre, que je valais mieux.
Il m'a bien expliqué que mes collègues (qu'il a du briefées) donnerait la même version que lui.
Ces putes ont validées.

J'ai décidé que je n'en foutrais plus une.
J'ai décroché un contrat d'un an ce matin pour cette boite de merde.

Le soir, je suis allée à un cocktail avec mes perdants magnifiques.
J'ai souris, ris et discuté avec tout le monde même avec mon boss, mais pas avec les deux putes.

A la fin, comme Ar. organise un pot demain soir, j'ai sorti des tupperware et emballé les petits fours qui allaient finir à la benne.
Après tout, je suis looseuse...
Ar était ravi.

Je fais ce que les gens rêvent de faire mais n'ose pas.

En partant E., un ancien collègue de Paris à mi-temps chez nous, que je croise deux fois dans l'année, me propose de le raccompagner.

En route, il me propose d'aller boire un verre.
J'hésite, il dit champagne, je dis bingo.

Nous avons passés la soirée au champagne dans un restaurant à huitres.
Il est intelligent, amusant et cultivé (pas trop mal non plus).

J'ai passée une soirée délicieuse.
Il m'a dit que cette ville était trop étriquée pour moi et ce boulot n'était pas fait pour moi.
Que j'avais un grand potentiel et qu'il fallait que je m'en rende compte.

Je crois que je le sais...
Le problème c'est pourquoi je n'en fais pas cas.

Et pourquoi je n'ose pas me l'avouer.

When can I see you again ?

Je revis ma vie de vieux célibataire...
Je sors dans des bars...
J'apprends que mon ex sors avec une fille qui me ressemble étrangement.
J'ai trouvé ça étrange et dans mes Beautiful Losers, j'ai fini par lui souhaiter tout le bonheur du monde et puis je l'ai appelé (ce que j'évite depuis un moment de faire parce qu'il me saoulait), car son oncle est mort.
Zoa, t'es trop une gentille !!!

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Aujourd'hui, je suis allée à un évènement officiel important et je ne sais pas ce qui m'a prise j'ai claqué les bises à un ponte que je ne connais pas trop... grand moment de solitude quand 10 minutes après, je me suis rendue compte du délire...je suis à retardement.

Aujourd'hui, j'ai visionné une vidéo d'Amsterdam, j'ai beaucoup ri et j'étais émue aussi.
J'ai également trouvé une excuse et envoyé un sms à TR (ouais parce que nous les filles intellectuelles ont a besoin d'excuses).

Je me suis consummée en attendant sa réponse...qui est venue.

Maintenant qu'est ce que je fais ?
Je me pose des questions, je me fixe des réponses, je tente...
ARGHHHHHHHHH !!!

En tout cas j'ai réussi à faire passer mon déplacement à LA, où je verrai TR.
Je crois que je n'y vais que pour ça (et pour voir mon ami Ph.).

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Demain j'ai une réunion importante pour un contrat,
ensuite je vais voir mon avocat et
finalement cocktail au boulot...
où je risque de croiser mon boss (contre lequel j'ai pris un avocat).

Je suis emmerdeuse, enfin c'est ce que je ressens après avoir causé avec H.
Merde !!!!
Un peu de soutien de ses amis, c'est trop demander ?
Ou les gays ne soutiennent que les mecs et trouvent les "dindes" hystériques et emmerdeuses.

Ouais, je sais, bonjour le cliché : les gays sont misogynes...

Ce que je faisais il y a dix ans...

Je réponds donc à l'appel lancé par oh'


Ce que je faisais il y a dix ans...
Le 08 juillet 1998, je prépare mes cartons, je vais vivre à Paris, dans le 14ème.

Une chambre d'étudiant près de Corvisart et ses basketteurs sexy parmi lesquels je trouverai D. qui devriendrait mon amant quelques mois plus tard.

Je décide de quitter Strasbourg et mon petit ami a la fin du mois, le tout dans le plus grand secret, le petit ami en question n'est au courant de rien, de mon départ de la ville et de sa vie.
Il le découvrira le 30 au matin.

Il y a dix ans, donc, je suis montée à la capitale pour passer l'agreg ou faire un troisieme cycle pour sauver le monde.
Je n'ai jamais passé l agreg.

Je me suis sentie comme chez moi a Paris, même si je n'avais pas un rond.
Je quitterai cette ville (mais jamais definitivement) 3 ans après pour aller vivre en scandinavie.
Avec des tas de diplomes en poche et un changement radical de vie.


5 choses sur ma liste de choses à faire aujourd'hui (le 08 juillet):
- Fumer un joint (amsterdam oblige)
- Bosser ma pres. de demain
- Checker mes mails
- Coincer le pervers
- Checker mes mails

3 plats que j'adore :
La Cesar Salade de Gavode (8eme), La fondue aux trois comtes et La choukchouka (de ma mère et celle de la mère de Cécile).

5 endroits où j'ai vécu :
-Paris (14, 18, 19 eme, Les Lillas), Danemark, Bordeaux, Strasbourg, Reims, England... Espain...

4 personnes que j'aimerais mieux connaître :
Rv D., Rv L., Ian, T.
Et tellement d'autres...

Epilogue

J'ai passé la nuit dernière avec White W.
Doux souvenirs du temps où je vivais en Scandinavie et je fumais des cigarettes qui font rire.

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La journée d'hier fut difficile.
J'ai peu dormi et je devais assurer le matin.
On a présenté un projet avec MLM devant une assemblée d'experts.
Elle a d'ailleurs fait une excellente présentation pour une débutante (je m'inquiétais un peu mais elle m'a bluffée) et je répondais aux questions, ce que j'ai plutôt bien fait.
(Il faudrait que je boive plus et que je dorme moins, il semblerait que cela me réussisse).

Je me suis éclipsée vers 10h30 pour rejoindre TR.
Nous sommes allés nous promener. On a déjeuné ensemble.
Nous a encore flânés dans les rues d'Amsterdam.
Je l'ai finalement accompagné à la gare.
J'aurais voulu lui dire qu'il me manquait déjà, j'aurais voulu le serrer un peu plus dans mes bras.
J'ai juste réussi à dire que je ne voulais pas qu'il s'en aille.
Il a sourit.

J'ai passée l'après-midi à errer.

MLM m'a rejoint en fin d'après-midi.
On est allée s'installer dans un Coffee (peuplé essentiellement de compatriotes).
Et c'est là que je lui ai présenté White W. ma vieille amie.
N'ayant pas dormi depuis quelques temps l'effet n'en était que décuplé.
MLM a visiblement beaucoup appréciée.
Après un deuxième diner (what sometimes White W. needs) on a fini dans un bar lesbien et j'ai découvert que je plaisais aux blondes plutôt féminines.
J'étais, ma foi, plutôt flattée.

J'ai ensuite très bien dormi.
Je préfère définitivement White W. aux somnifères et autre anxiolytiques.

Ce voyage a été l'occasion de mieux connaitre MLM, de partager beaucoup avec elle.

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Il me manque.

TR

Avant-hier, je suis tombé par hasard sur TR.
La rencontre fut chaleureuse… je me suis mise à faire des petits cris hystériques, il m'a prise dans ces bras.
TR est mon pote à la compote.

Je l'ai rencontré à Strasbourg il y a bientôt 10 ans, nous participions à un groupe de travail européen. Connaissant bien la ville, j'étais chargée de guider la délégation scandinave jusqu'au lieu de réunion.
Il était 8H00, nous marchions place Kléber, je parlais de la ville, il était tellement concentré qu'il s'est pris un lampadaire en plein visage.

Un soir, un de ses collègues voulant me prouver qu'il s'épilait les parties intimes, m'a montré le tout. Ce soir là, nous sommes devenus amis.

Depuis, on a voyagé ensemble, dormi dans des hôtels miteux avec des gens somnambules.
On n'avait pas un rond mais on s'amusait bien.

Ensuite, je suis allée vivre dans sa ville au Danemark.
J'ai vécu des moments bons ou mauvais mais inoubliables.
J'ai rencontré sa famille, que j'adore.

Ensuite, il est parti vivre à Londres, on s'est moins vu, moins écrit.

Je ne m'attendais pas à le voir là car il ne fait pas parti de ce monde là.

Aujourd'hui je l'ai raccompagné à la gare.
Je viens de passer ces trois jours avec lui et un copain à lui X (des yeux et un sourire à tomber).
Jeudi soir a été une nuit blanche et hier on a terminé à 4h00 pour reprendre à 8h00 (avec une haleine d'alcolo et des yeux rouges violets).

J'ai passé trois jours et trois nuits extraordinaires.
Je ne pensais pas qu'il me manquait à ce point là.

Il me reste une nuit à Amsterdam.

Ce voyage a été un retour aux sources...
Ce que je faisais il y a dix ans... prochainement.

Les jours tristes

Il pleut mais c`est une tres belle journee...

Ce matin en arrivant ce matin, le pervers etait la.
Ce vieux celibataire coureur a pris un coup de vieux.
Il me devore des yeux et me dit bonjour.
Et la, un ponte que je n`avait pas vu depuis lontemps, m`interpelle et a ma grande surprise me fait les bises et me dis qu`il me trouve resplendissante...
Tout ca sous les yeux du pervers.

Je n`aimais pas trop le pervers (d`ou ce surnom que l`on doit a C.) du temps de sa splendeur car il etait trop sur de lui.
Maintenant qu`il ne cote plus a l`argus, il m`attendri.
Je lui roulerais presque un patin pour le consoler...
mais va falloir qu`il vient le chercher son patin, parce que j`en ai marre de faire tout le boulot.


J`adore ce genre de deplacements.
Je suis un animal social qui evolue a merveille dans les cocktails internationaux.
Je suis maitrise parfaitement 4 langues et je parle 5 autres langues suffisament pour sympatiser.
Et croyez moi, j`ai sympathise...

Aujourd hui avec MLM, on a fait les grouppies...on a couru apres une star de la communaute.

Amster d'amer

Il pleut.
J'aime ce pays, j'adore ce pays.

Mais Amsterdam est particulière.
Bagages systématiquement perdus (cette fois encore...).

Prise d'assaut par les touristes de l'herbe...et du sex shop-vitrine.
Le red light, vitrine de l'amertume d'Amsterdam.
Il y avait des marins... il y a maintenant des filles en vitrines.

Ce matin, je me lève à 6h00, je pars bosser, je laisse MLM dormir.
Je vois A., qui habite maintenant à Londres.
A. est un ange, elle m'apaise.
Je croise T. (et son style de surfeur australien), que j'avais rencontré cet été à Philadelphie.

Après-midi passée dans les sex-shop, à la recherche du god rêvé.
J'ai essayé des trucs terribles mais aujourd'hui pas trop envie.

Le proprio du dernier sex-shop, me regardant soupirer, me demande si cela me gêne de regarder autour de moi.
Je lui réponds que je trouve son montage entre une photo de femme nue et un god du meilleur goût (sur la raie des fesses de cette femme).

Dr Ross

Hier, le soleil est apparu à Bordeaux...
Je suis arrivée à 1 minute de la clôture de l'enregistrement,
bloquée en ville par une dépanneuse pendant 40 min.

Dans l'avion, j'ai rencontré I., il m'a fait rire dès le décollage.
Nous étions tous les deux aux sorties de secours (grandes gambettes obligent).
L'hôtesse néérlandaise finit son speech sur l'ouverture en cas d'urgence,
et là ce moustachu me dit avec son flegme britannique :
"j'espère que vous avez tout suivi, parce que je n'ai rien compris".
Je lui ai répondu que j'espèrais que lui écoutait !
Je pensais qu'il était négociant en vin. En fait, il est chirurgien.

Il allait à Glasgow, je rêve de Glasgow depuis un mois...
Nous avons discuté, détourné parfois le regard et surtout rit.
Il a le même nom de famille qu'un docteur de série télévision (et ça l'amuse).

Nous nous sommes quittés à l'aéroport,

il m'a tendu la main, je l'ai tiré vers moi et je l'ai embrassé.

Rendez-vous est pris, il vient à Bordeaux en septembre, je lui ai promis de lui faire visiter les caves de St-Emilion.

J'ai repensé à Ph. qui disait que je ne m'intéresse habituellement qu'aux ringards.

I. est tout sauf un ringard, il est grand, ressemble à Watson dans Sherlock Holmes...

Il n'a apparemment rien de sexy. Pourtant, il est fin, amusant et cultivé.

Surtout, il me regarde avec des yeux émerveillés.

Things happen

La journée a commencée très tôt,
s'est plutôt bien déroulée...
Au boulot, pas si terrible.

Comme quoi c'est à celui qui rugit le plus fort.
Mais bon, je me méfie tout même.

Je m'envole dans 2 heures.

Je kiff la life :)
enfin pour le moment !

Le chien aboit et la caravane passe.

Je viens de recevoir un autre e-mail.

Je pense que mon retour au bureau ne sera pas de tout repos...

Visiblement la guerre est déclarée.

Alors je me protège les dents...

Non, je déconne, je me fais un soin pour les dents.

J'en ai marre d'être l'élément dynamique qui ne compte pas ses heures et qui est trop consciencieuse.

Alors maintenant, ils vont avoir droit à la grande Zoa, ses bijoux et ses chinchillas.

Souhaitez moi bonne chance pour demain !

Once and Again

Je n'ai pas pu m'empêcher...
J'ai lu mes e-mails pro.

Un nombre infini de problèmes, tous transferés et qui viennent finir leur course sur ma boîte.

Je pourrais faire comme si je ne les avais pas lu, après tout je suis en arrêt.
Mais je n'y arrive pas.

J'ai passé la matinée à passer des coups de fil et écrire des mails pour trouver des solutions.
Je vais passer l'après-midi à ça.

Le pire, c'est que je me sens revivre à chaque problème résolu.

Je suis un problem-solveur.

Je vais vite chercher un autre boulot, une autre ville, une autre vie et toujours les mêmes amis.

I can't get no satisfaction

"O tal vez esa sombra que se tumba a tu lado en la alfombra
a la orilla de la chimenea
a esperar que suba la marea.

O tal vez ese viento
que te arranca del aburrimiento
y te deja abrazada a una duda,
en mitad de la calle y desnuda."

Joaquin Sabina (sorte de Gainsbourg Espagnol)

Under Pressure

Nous sommes tous sous pression (malsaine).

Saviez-vous:
Nos ancètres cueilleurs-chasseurs, ne passaient pas plus de deux heures par jours à travailler.

Pour plus d'infos sur comment nous en sommes arrivés là,
je vous conseille deux ouvrages que j'ai lu il y a longtemps mais qui sont toujours d'actualité.
Ces deux livres se suivent et permettent de prendre un peu de recul sur notre société et notre manière de vivre.
Sous forme de roman, la lecture est facile mais parfois déstabilisante...

Blonde Ambition

Acte I

Une fois j'ai été presque blonde...

Les hommes (enfin une certaine catégorie) m'ouvraient la porte, ils me souriaient,

j'éveillais leur curiosité j'entendais dans les cocktails "mais qui est cette blonde ?".
En voiture, ils me laissait passer.

Le monde avait tout à coup changé.
Les femmes me regardaient méchamment.

Mes collègues et amis ont été unanimes, cela ne m'allait pas du tout.
Ils préfèraient le coté "femme fatale brune".

Acte II

Une autre fois, je me suis mise des lentilles de contact un ton plus clair.
Tout le monde était vraiment plus avenant avec moi, me disant que j'avais l'air beaucoup plus gentille.

Acte III

Quand j'étais petite, ma meilleure amie et camarade de classe était blonde...

Nous n'étions pas du tout traitées de la même manière.

Epilogue

Je ne voulais pas croire ces bouquins de psycho-sociologie qui parlaient du syndrome selon lequel les petites femmes blondes aux yeux claires étaient considérées comme plus fragiles et la plupart des gens était plus gentils ou avenants avec elles.

On s'imagine à tort que les grandes brunes aux yeux sombres sont plus robustes ...

Elles ne le sont pas, elles le deviennent parce que c'est ce qu'on attend d'elles.

Nous sommes structurés par des codes.
Et la guerrière a raison, on n'attend pas d'une femme désirable qu'elle soit un clown.

En france, de nos jours, la majorité des hommes sont avec des femmes plus petites, gagnant moins, avec moins de diplômes, moins agées...

Bourdieu appelait ça la domination masculine.

D'Angelo

What else ?

Workoholic

Cela fait 4 jours que je suis emprisonnée chez moi de 9 h à 16h00 sans travailler.
En fait, non 2 jours, car les 2 premiers j'ai fini des dossiers en cours.
En fait 1 jour car le 3ème jour, j'ai répondu à une centaine de mails et une secrétaire n'a rien trouvé de mieux que de m'appeler pour régler un problème urgent.

Cela fait donc une journée que j'essaye de ne pas ouvrir mes mails pro (j'essaye mais je n'y arrive pas.).

Une longue journée à me mettre dans la peau d'un chômeur ou d'une femme au foyer sans enfants.

Je commence à devenir dingue !!!

J'ai essayé de faire des courses bio, de saluer les commercants (oui, j'ai une perm de 11 à 13h).
J'ai entièrement rangé mon appart, j'ai fais équipe avec ma nouvelle femme de ménage (qui m'a prise pour une dingue).

J'ai trié-essayé-jeté : la nouvelle figure d'haltérophilie feminine !
Je rentre (après deux ans sans clope et une lutte contre 10 kg injustement pris) enfin à nouveau dans mes fringues de quand je fumais...

J'ai appelé l'avocat, mangé du melon, appelé l'avocat, réglé l'administratif, appelé l'avocat, une nouvelle coupe, appelé l'avocat, appelé au boulot, regardé des téléfilms de TF1/M6, appelé l'avocat, mis de la crème, appelé l'avocat, me suis rasée...
Je sais c'est pas bien pour la repousse mais il semble que toutes les chattes velues de la ville ont pris d'assaut les instituts de beauté.

Je devais ne pas travailler pendant encore 12 jours.
Je n'y arriverai pas !
Je ne sais pas faire, je suis un homo economicus...
Je vais retourner bosser.

Bonjour, je m'appelle Zoa, je suis workoholic.

Paris, je t'aime

Premier rendez-vous officiel post rupture.
Diner agréable dans un restaurant agréable.
Jeune homme charmant, tenu correcte.
(Trop) belle voiture, (trop) belle chemise.
Je ne suis venue que naturelle...
Je lui ai plu.
Moi non plus.

Pour tenir, j'ai bu. J'ai tenu 3 heures...
Je suis pompette.

Ce n'est pas de sa faute mais parler des homos en disant "ces gens là" agace mon côté Madone des PD.

Je veux rentrer à Paris, où les gens sont différents, où ils lisent, où ils ne sont pas du coin.
Je veux de la culture, de la littérature, de la débauche, de la rigolade, l'extravagance et du bon goût...
Je veux mes soirées marais, barmitzva, chez Seb, Costes, Bastille, Opéra, rue Jean Mermoz, Gavode, rue du faubourg Saint Antoine, Soleil de Belleville, Le bar tabac de Belleville, Favelas Chic, Los mexicanos, Queen, Alcazar, La démence, rue des Lombards, Pyrénées, Raspail, Butte aux cailles, Porte Maillot, Chaussée d'Antin, rue Simart, Colonel Fabien, mon basketeur, mon boxeur, mon croate, mon brésilien, mon baiser raté dans un taxi à Oberkampf (parce que j'avais envie de vomir), mes baisers dans le métro, ma station taxi à Bastille, Les Lilas, rue de belleville, mairie du 18 eme, ma fête de l'huma, mon collier de bonbons offert par F., mes grèves, mes RER, mon métro, mes touristes, mes sourires, un numéro de téléphone échangé avec un inconnu sur le quai de métro d'en face, mes rencontres régulières avec le sosie de Marco sur la ligne 1, les maliennes élégantes, les bébés qui me sourient, les adultent qui me dévisagent, les touristes en goguette, et puis aussi la provinciale fraîchement débarquée (et me rappelle moi à mon arrivée) et tant d'autres choses...

Opération Save private Zoa commence aujourd'hui.
SPZ day 0

You remind me of something I just can't think of what it is...

Day 3

N. a un an aujourd'hui.
N. est le fruit de l'amour de deux personnes magnifiques qui ont fait face à de nombreuses épreuves...
Hier J. a eu 33 ans !

Ce matin, C. maman de N. m'apprend qu'Ingrid est libérée, elle le tient de Lenny (Kravitz).
(elle était à son concert).

J'ai repris de la bête à poil, ou du poil de la bête.

Ces dernières épreuves m'ont montré que j'étais entourée de personnes merveilleuses, intelligentes, compatissantes et tellement généreuses !

Comme dirait C. "You got to believe".


Ephéméride :
Jeudi 3 juillet 2008
185e jour de l'année
181 jours restants
27e semaine

Saints à Fêter (à l'usage des catholiques)
Thomas

Naissances célèbres
0987 Hughes Capet
1883 Franz Kafka
1942 Claude Moine, dit Eddy Mitchell
1944 Michel Polnareff
1949 Roland Magdane
1950 Elie Chouraqui
1962 Thomas Cruise Mapother IV, dit Tom Cruise

Décès Célèbres
1249 Guillaume de Sonnac, grand maître des Templiers.
1642 Marie de Médicis, reine de France.
1904 Theodor Herzl, écrivain et journaliste juif Hongrois, auteur de "L'Etat Juif".
1934 Maria Sklodowska épouse Curie
1935 André Citroën, constructeur automobile.
1969 Lewis Brian Hopkins Jones dit Brian Jones.
1971 Jim Morrison chanteur, leader des Doors.

Entre autres événements :
1905 : 341 députés contre 233 votent la loi de séparation des Egli­ses et de l'Etat (elle sera promulguée le 9 décembre).
1962 Le président français Charles de Gaulle proclame officiellement l'indépendance de l'Algérie.
1964 Promulgation de la loi sur les droits civiques aux Etats-Unis.
1978 Antenne 2 diffuse le premier épisode du dessin animé Goldorak ...



Bon anni mon petit N. :)

Crier au loup

C'est étrange...

Je suis victime d'une étrange réflexivité.

On m'accuse de ne pas être impartiale du fait de mon origine ethnique...

Je suis donc accusée de pratiquer une discrimination,
avec comme seul argument mon origine.

Je suis donc victime de discrimination.

C'est assez déstabilisant d'imaginer cela,
de penser qu'il va falloir demander des attestations à mes amis afin de prouver l'improuvable.

Mon sentiment :
Une personne qui crie au loup pour obtenir ce qu'elle veut.

Crier au loup et ses conséquences désatreuses pour le petit chat qu'on accuse d'être un loup.

Cela me touche beaucoup plus que ce que je ne pensais.