vendredi, octobre 28, 2005

http://www.toutouyoutour.fr/

Si tu sais qui est Jean-Pitre,
si tu as vécu l'arrivée de la liberté en France (1981),
si tu connais Sydney et HIP-HOP,
si tu as connu la grande époque de Dominique Rocheteau,
si tu sais qui sont Miou-Maou,
et si les samedis étaient synonymes de playmate et les dimanches matin synonymes de seins nus et d'aérobic,
alors tu peux te rendre sur ce site, tu comprendras...

jeudi, octobre 27, 2005

Parla Catala ?

Bon anniversari !!!
No demanar la edat ...
La meilleure...Nengito :)

Un besazo pa el mawapo.

mercredi, octobre 26, 2005

Le mythe n'est plus...

Beaucoup d'entre vous ne connaissent pas mon âge (vous savez : cela fait partie du mythe).
Je ne le disais plus depuis quelques années, peut être parce que je n'avais plus envie de quantifié le vécu et l'existence.
Eh bien aujourd'hui, j'ai eu une amie au téléphone, une amie qui a mon âge, et ce depuis bientôt plus de 15 ans.

Nous avons eu ** ans cette année (ouais je sais je fais beaucoup moins, genre plus 22 ans et demi), et c'est passé inaperçu...Alors rattrapons le temps perdu...

Bon Anniversaire à nous deux !!!!!

- Alors ça fait quoi d'avoir ** ans ?
- Ben, je sais pas ça fait bizarreuh et euh en même temps ça fait rien.

Voila, A. je te souhaite un joyeux non-anniversaire pour tes ** ans.

Bon maintenant que le mythe n'est plus, je peux vous avouer, j'ai des cheveux blancs et je suis beaucoup plus intelligente que ce que je laisse paraître (ben quoi, il y a que moi sur ce blog qui écrit, faut bien que je me lance des fleurs de temps à autres).

C'était une belle journée.


Une bonne soirée et en vous remerçiant

ps: Faites attention à la grippe bavière, y paraît qu'elle est sévère !!!

lundi, octobre 24, 2005

Poème

Comment survivrais-je ?

Hier je marchais sans espoir,
aujourd'hui ces mots ont perdu leur sens.
Nous marchons parce que nous marchons,
ainsi le boeuf au labour.
Mais il n'est plus pour moi de paradis,
je ne crois plus à l'existence des anges.

dimanche, octobre 23, 2005

Belle Ville

Ce matin m'en allant d'un pas décidé mais candide, je me suis aperçu que j'avais quitté Belleville et je n'avais rien perdu au change.
Si les Bordelais ont mauvaise réputation (cette espèce est d'ailleurs devenue rare, le landais et le basque n'ont rien à envier aux rebeuh, turcs et autres émigrés internationaux), cette ville est magnifique, les édifices, les rues, l'atmosphère.

Comme dirait chouchou, "je reviens pas" de tant de beauté !!!

C'est beau une ville...la nuit.

vendredi, octobre 21, 2005

La vie est un carnaval...

Todo aquel que piense que la vida es desigual tiene que saber que no es asi, que la vida es una hermosura hay que vivirla.
Todo aquel que piense que esta solo y que esta mal tiene que saber que no es asi, que en la vida no hay nadie solo, y siempre hay alguien

No hay que llorar que la vida es un carnaval y es mas bello vivir cantando,
no hay que llorar que la vida es un carnaval y las penas se van cantando,
no hay que llorar que la vida es un carnaval y es mas bello vivir cantando,
no hay que llorar que la vida es un carnaval y las penas se van cantando.

Aujourd'hui, il fait beau, j'ai mal aux cheveux... ;)
mais je kiffe la life !!!
Alors si tu es malheureux, viens chercher bonheur par ici...

- "Si tu es triste, penses à Henri Guybet ou Bernard Menez et cela ira mieux."
- Oscar Wilde ?
- nan, Bernard Montiel !

jeudi, octobre 20, 2005

Je sais bien que rue de Belleville rien n’est fait pour moi, mais je suis dans une belle ville c’est déjà ça…

Avez-vous déjà remarqué ces vieux messieurs, teint basané, au sourire à demi-réjoui (d’être ici), à demi gêné (d’être ici).

Il porte une veste élimé aux manches, trop grande pour lui, à carreaux, parce que c’est élégant les carreaux... une tentative, (encore ratée) de faire des efforts, de se mêler aux autres, de paraître décontracté. Son pantalon est déformé (d’avoir trop servi) et ses couleurs, délavée.

Ils portes des baskets sans doute à cause de problèmes aux dos.
Son dos est voûté, courbé à force de trop courbé l’échine, ou peut être une quarantaine d’année de dur labeur auront eu raison d’un dos qui fut autrefois robuste et qui portait fièrement les vingt ans d’un jeune homme plein de rêve mais loin d’être insouciant.

Ce monsieur, c’est l’immigré, le stigmatisé, l’exploité, l’ignoré, à peine supporté…pour accomplir les basses besognes…et tant de fois humilié.
Cette main d’œuvre bon marché, je, vous, nous l’a croisons tous les jours.

J’aimerais leur dire des mots…des mots chaleureux, réconfortants…
J’aimerais leur dire que je sais leur douleur, leur solitude et le vide qui les entourent…mais je n’y parviens pas.

A chaque fois, je les admire, attendant de croiser leur regard. Mais nos regards ne se croisent pas. Leur réserve et leur discrétion ne leur permettent pas.
Alors les yeux rougis par l’émotion, je les regarde s’éloigner (tentée pendant une seconde, de les rattraper et de les serrer dans mes bras). Je les regarde s’en aller et c’est mon père que je vois disparaître.

Je vais à RIO de Janeiro

SALUTTTTTTTTT,

aujourd'hui il est 8H04, je suis dans mon bureau depuis une bonne demi-heure, j'ai un ordinateur, une connexion, le soleil et la joie de vivre !!!!

La pensée du jour : un proverbe qui m'est venu à l'esprit lors d'un changement de pile de télécommande, "être indécis comme une pile !!!"

Sinon, je vous envoie dans la journée un texte que j'ai écris dans le Tram (qui fonctionne pas des masses, mais qui permet de lire et d'écrire vu le temps qu'on y perds). Ici, dans le sud, il en faut beaucoup pour stresser !!!

Dernière nouvelle d'Alsace (à part le fait que Mulhouse à connecté son réseau de distribution d'eau urbain à une véritable source naturelle), je remonte à Paname le 15, 16, novembre ....AVISSSEUH à la Population, avec un décrochage par la Champ'.

jeudi, octobre 13, 2005

tu ne peux pas...

Il y a quelques jours, malgré tous mes effort pour ne pas regarder le JT, je me suis retrouvée face à un extrait de celui de France 2 dans le zapping.

Et j'ai vu un Malien, il expliquait l'injustice qu'il vivait au Maroc (les autorités avaient décidé de "transporter", non sans coups de latte au passage, les candidats à l'émigration illégale au sein du désert pour les laisser mourir) .
Et j'ai regarder (et non pas vu) ce jeune homme, grand et fier, à un âge synonyme de fête et d'insouciance en Occident, et j'ai aperçu dans ses yeux rougis par la colère et la désesperance (parce que le désespoir n'y est plus, il s'est lassé)... j'ai aperçu tant de choses...

Les larmes de ce jeune homme innondaient son visage, des larmes d'une immense pudeur. Les tremolots dans sa voix, laissait deviner des mots d'une spendleur, d'une vérité et d'une cruauté rares :
"Tu ne peux pas, tu ne peux pas...
tu fais ça parce que tu es blanc et je suis noir.
Tu ne peux pas...parce que tu es blanc et je suis noir."

Ce que j'ai ressentie...
Je crois que je ne m'étais pas sentie comme ça depuis une bonne quinzaine d'années (lorsque j'étais allée avoir Cry Freedom, un film sur la vie de Steven Biko, militant anti apartheid).

Je me suis sentie comme quand j'écoutait Quicksand de Bowie, je me suis sentie comme tant de fois où j'ai été empathique.

C'est grave docteur ?

mercredi, octobre 12, 2005

Come Back dans les Backs

Deux semaines déjà, 13 ème jour de détention pour Jean-Paul Carton, et moi...

Que tout le monde se rassure je vais bien. Me revoilà après une période de silence téléphonique et électronique, essentiellement due au fait que je déménageait et que j’étais supra speed.
Donc voilà…

Aujourd’hui, j’aimerais parler de certaines choses.
La première, mon déménagement, vous vous souvenez, je ne savais pas s’il aurait lieu ou non. Eh bien, il a eu lieu avec un peu de retard, mais tout est parti des Lilas le 29 en fin d’après-midi.
Le soir venu, je décidais de prendre le train, fatiguée comme je l’étais de tant d’agitation (je devais par ailleurs accueillir les déménageurs le lendemain aux aurores et faire cours en début d’après-midi). Je me suis dit au diable les varices (ou plutôt comme dirait ma nièce « au diable la varicelle !!! »), je prend le train et cela me permettra de revenir le week end prochain, reprendre ma voiture.
Dans le train de 19 h (qui arrive à 22h00), je découvre que je n’ai pas mon carnet avec le numéro des amis chez qui je devais arriver vers 20H00 et passer la nuit. Sachant qu'ils ont des enfants en bas âge, je me voyais mal les réveiller tard. Ceci était mon plus gros problème jusqu’à ce que je découvre qu’on m’avait volé ma sacoche dans le train, avec diverses affaires personnelles et l’ordinateur de l’école. J’ai fouillé dans le train avec l’aide de l’unique contrôleur de ce train sans arrêt pour Bordeaux.

Je n'ai rien trouvé... alors accablée par tant de poisse, je me suis mise à maudire l'auteur de ce méfait sur 5 générations (moi je trouve que l'effet était plutôt dramatique et desespéré, les personnes de mon wagon ont, à en croire l'expression de leur visage, trouvé ça pathétique...).

Et puis on est arrivés en gare Saint Jean, j’étais tellement fatiguée que je me suis mise à pleurer. Le contrôleur a essayé de me réconforter…il m’a ensuite accompagnée au poste de la brigade ferroviaire. Je suis restée au poste jusque 2h00 du matin.
Les policiers, des landais, étaient sympas, ils ont bien vu que ça allait pas top.

Ensuite, j’ai du rentrer à pied chez les amis…je devais vraiment avoir une tête de pauvre fille parce que deux jeunes gens ont insisté pour m’y emmener en voiture…ils étaient gentils, ils essayaient de me faire rire.

Voilà pour ce qui du déménagement.



La deuxième chose dont j'aimerais parlé c'est le 30 qui était moins speed, mais plus spleen, le 30 septembre…5 ans et toujours à l'épreuve de l'oubli.
« Je ne sais si tu m’oublieras », moi je ne t’oublierais pas.