mardi, janvier 31, 2006

Entretien avec un vampire

Je me suis rendue compte d'une chose...
Je n'ai pas de vie propre.

Je vais et je viens dans chacune de vos vies, je m'en inspire et m'y implique entièrement, je sais vos habitudes, vos amis, vos familles, vos déprimes et vos joies.
Mais quelqu'un a t-il déjà vu ma vie ?

Je n'en ai pas.
Je n'ai pas de ville, d'appartement, de syndic d'immeuble qui fait chier, de repas familial, de medecin, de pharmacienne, de gyneco ( à part Doc.), d'amis de toujours qui passent à l'improviste, d'adresse, de cours de chant le mardi, d'employeur de 10 ans, de bande de copains du samedi soir, de lieu de vacances, de vaisselle de toujours, de table héritage familial, de bar habituel, de plat préféré, de meubles de quand j'étais petite, de repas de noël obligé, de fête d'anniversaire organisée, d'âge, de semaine de ski, d'album photo de toute une vie, de compagnon, d'enfants, de prêt immobilier, de banque, de banquier, de dîner de collègues, de voisins préférés, de voisins détestés, d'histoire d'il y a 15 ans, d'amis de 20 ans, de cousins, de tante, d'oncle, de grand parents, de boîte à souvenirs, de chalet dans les alpes, de maison d'été dans le langedoc, de salon à Aubervilliers, de quartier, de noël, de hanuka, d'aïd, de nouvel an, de télé, de chanteur préféré, d'heure de reveil...

On ne peut pas compter sur moi !

Je n'ai pas d'habitude.
Je n'ai pas d'objets amassés et de vie construite.
Je ne tiens pas assez aux objets pour les conserver et trop aux personnes pour m'y attacher.
Ma vie est déconstruite, je ne suis qu'une goy errante, sans reprère temporel, sans stabilité, sans identité.

C. m'a dit : "Il y a beaucoup de choses à côté desquelles tu es passée de peur d'être décue".
Ce n'est vrai professionnellement ou quand je suis la seule impliquée, en revanche cela l'est en ce qui concerne la vie privée collective (i.e. quand d'autres êtres humains sont impliqués).

Je n'arrive pas à m'habituer à l'amertume de la décéption. Pour ne pas être déçue, ne rien attendre, et donc passer à côté de beaucoup.

C'est sans doute pour ça que Qu. de Barcelone a l'impression que je suis un personnage de fiction...




Ps : Aujourd'hui je me suis payée trois manteaux d'hiver. J'en ai marre de ma doudoune, non pas parce que c'est une doudoune de clodo avec des trous mais parce que cette conne a des scratchs qui ont filé une pair collant de trop (et ma patience a des limites).
Et puis, j'ai toujours trouvé que des collants filés faisaient mauvais genre (genre vieille pute de bar perdu dans la banlieue de Caracas).

lundi, janvier 30, 2006

"C'est lundi, aujourd'hui..." Jessie G.

Ajourd'hui boulot, down low alors forcément double life...
Je suis allée au bar à échecs, je pensais voir Ph., j'ai consommé et il n'est pas venu (je n'avais pas d'argent).
Je l'ai attendu près de la vitrine...chaque fois que des gens passaient, ils entraient...
Résultat, je n'ai jamais vu le bar aussi plein (sans doute l'effet jupe en vitrine...prévoir une reconversion) et les sourires du patron le confirmait.

A ma table ce sont installés un écrivain, un viticulteur et un musicien, nous avons parlé de Bakthin, Zappa et entrepreunariat...et puis de Peirce, de sémiotique saussirenne et de malédiction cartésianniste française.
Les autres tables participant à la conversation...comme une proximité, presque de la fraternité dans les interrogations existentialistes.

J'étais bloquée là, attendant que Ph. arrive pour payer mes consos, il n'est pas venu, j'ai mis ça sur sa note.
Et puis, je suis partie promettant de les revoir, un jour dans ce bar.

Ce soir, j'ai eu un signe, il faut que je fasse gaffe à ma tendance matérialiste.
1. Une soirée sans un rond m'a rappelée à l'ordre.
Qu'il est doux de se promener sans à l'argent penser. Jusqu'à ce qu'on croise un SDF mort de froid. Je l'ai regardé, cherché dans mon sac (de MP) et trouvé quelque chose à sa hauteur, il m'a sourit.
2. Perdre bêtement des choses qui paraissent importantes...ça fait chier et puis après tout, tant pis.

Farewell and goodnight.

Martinez

dimanche, janvier 29, 2006

Gimme a fucking break

Fuck you !
Yeah, fuck you, too.
Fuck me?
Fuck you.
Fuck you and this whole city
and everyone in it.
No, no, no, no, no.

Fuck the panhandlers grubbing for money, smiling at me behind my back. Fuck the squeegee mendirtying up the clean windshield of my car. Get a fucking job.

Fuck the Sikhs and the Pakistanis bombing down the avenues in decrepit cabs,curry steaming out their pores, stinking up my day. Terrorists in fucking training. Slow the fuck down!...getting one of those operations that elongate your penis.

Fuck the Chelsea Boys with their waxed chests and pumped-up biceps, going down on each other in my parks and on my piers, jiggling their dicks on my Channel !

Fuck the Korean grocers with their pyramids of overpriced fruitand their tulips and roses wrapped in plastic. Ten years in the country, still no speakee English.

Fuck the Russians in Brighton Beach. Mobster thugs sitting in cafes, sipping tea in little glasses,sugar cubes between their teeths wheelin' and dealin' and schemin'. Go back where you fucking came from.

Fuck the black-hatted Hasidim strolling up and down the Streetin their dirty gabardine with their dandruff, selling South African apartheid diamonds. Come on. Your wife deserves this.

Fuck the Wall Street brokers. Self-styled masters of the universe. Michael Douglas-Gordon Gekko wannabe motherfuckers figuring out new ways to rob hardworking people blind. Send those Enron assholes to jail for fucking life. You think Bush and Cheney didn't know about that shit. Give me a fucking break. Worldcom.

Fuck the Puerto Ricans. Twenty to a car, swelling up the welfare rolls. Worst fucking parade in the city. And don't even get me started on the Dominicans,‘cause they make the Puerto Ricans look good. Who's this fuckin' guy ?! Get the fuck outta here !

Fuck the Bensonhurst ltalians with their pomaded hair,their nylon warm-up suits, their St. Anthony medallions, swinging their Jason Giambi Louisville Slugger baseball batstrying to audition for "The Sopranos." Fuckin' crack your fuckin' head open! Bensonhurst! Bensonhurst!

Fuck the Upper East Side wives with their Hermes scarvesand their 800 $ Balducci artichoke. Taxi! Overfed faces getting pulled and liftedand stretched all taut and shiny. You're not fooling anybody, sweetheart. Taxi!

Fuck the Uptown brothers. They never pass the ball, they don't want to play defense, they take five steps on every lay up to the hoop, and then they want to turn aroundand blame everything on the white man. We not giving it up ! We not giving it up! Slavery ended years ago. Move the fuck on.

Fuck the corrupt cops with their anus-violating plungersand their shots, standing behind a blue wall of silence. You betray our trust!

Fuck the priests who put their hands down some innocent child's pants. Fuck the church that protects them, delivering us into evil.
And while you're at it, fuck J.C. He got off easy --a day on the cross, a weekend in hell, and all the hallelujahs of the legioned angels for eternity. Try seven years in fucking Otisville, J.

Fuck Osama bin Laden, Al Qaeda, and backward-ass cave-dwelling fundamentalist assholes everywhere. On the names of innocent thousands murdered, I pray you spend the rest of eternity with your whores roasting in a jet-fuel fire in hell. You towel-headed camel jockeys can kiss my royal Irish ass. "l notice how many of what I once thought" were evidences of repression, sexual or otherwise..."

Fuck Jacob Elinsky. Whining malcontent. Fuck Francis Xavier Slaughtery, my best friend, judging me while he stares at my girlfriend's ass. Fuck Naturelle Riviera. I gave her my trust, and she stabbed me in the back. Sold me up the river. Fucking bitch.

Fuck my father with his endless grief,standing behind that bar, sipping on club soda, selling whiskey to firemen and cheering the Bronx Bombers. Let's go, Yankees!

Fuck this whole city and everyone in it,from the row houses of Astoriato the penthouses on Park Avenue, from the projects in the Bronx to the lofts in Soho, from the tenements in Alphabet City to the brownstones in Park Slopeto the split-levels in Staten lsland, let an earthquake crumble it, let the fires rage, Iet it burn to fucking ash, and then let the waters riseand submerge this whole rat-infested place.

No. No. Fuck you,
Montgomery Brogan.

Les nerfs

20H10, téléphone.
J'avais pas envie d'y aller, moi, à cette soirée du boulot.
J'ai de la fièvre, je suis pas épilée, je viens de me réveiller et je me balade avec ma couette sur le dos.

On m'engueule, on me speed.
Je sens la soirée prise de tête.

20H30, le téléphone, encore.
La sonnette ne fonctionne plus, donc je n'utilise plus ma chevillette. Prendre la voiture pour faire 700 mètres parce que les filles mettent des talons, et ensuite font des manières pour marcher avec.

J'ai la gentillesse d'emmener des collègues, qui sont d'ici mais ne savent pas où on va.
Je trouve une place, sens interdit, feu rouge mais j'ai une place. Créneau impec (comme d'hab.), sauf au dernier moment, ou le mâle (qui était sorti pour donner des instructions) émet un cri assourdissant, je prends peur...
Il m'explique que je ne sais pas me garer (en même temps c'est un conducteur du dimanche). J'ai tellement les nerfs que je lui dit d'y aller, il refuse et continu de me saouler. Résultat, je suis partie en le laissant là à parler tout seul.

Je fais le tour du quartier, le camion poubelle, les nerfs...
Je les insulte tellement fort qu'ils m'entendent vitres relevées et décident de faire un tour du quartier pour me laisser passer.

Là, mes crocs étaient sortis (Derrière chaque Homme, se cache un loup). Fallait pas me faire chier...

Soirée, au final, plutôt pas mal (j'aime pas le foie gras). J'avais décidé que, quitte à devoir démissionner, le premier qui me chauffait, je le fracassait. J'ai du le pensé tellement fort (que les draps s'en souviennent), que personne ne s'est approché, ou alors très gentillement.
Je hais les robes du soir longues, on a l'impression d'être dans un sac poubelle.

Le directeur m'a fait une blague (on est devenu intimes, ils me fait les bises). Je lui dit qu'elle n'est pas drôle et que, ce soir, je ne suis pas d'humeur à supporter l'humour de mauvais goût...

2 heures plus tard, il vient s'excuser. Je devrais laisser mon caractère de loup s'exprimer plus souvent, j'aime qu'on me craigne et qu'on me foute la paix.

Face à un loup, le gens sont veules et obséquieux. Exception faite, des amis des loups.

J'ai été insupportable (comme dans une voiture à Creteil), comme beaucoup d'entre vous savent que je peux l'être (facilement sans me forcer).
Et j'ai kiffé.

J'AI LES NERFS ALORS CETTE SEMAINE FAITES PAS CHIER.
Et comme dirait le père gégé : "n'essaye même pas manant, ou il t'enculera".


Ps : sinon, j'ai rencontré des gens sympas et j'ai réussi à me faire inviter à Bayonne...ça promet :)

Grandeur et décacande des Ph.(s)

Oui, il semblerait qu'il n'y ait qu'un seul prénom par ici, partagé par beaucoup.

1. Ce soir, un mythe est mort, vive le roi !!!
Ph. (qui ressemble à s'y méprendre à Jim Morrison, période cheveux longs), un hippie non converti, m'a avoué spéculer secrétement.
Cet espèce d'hermite, qui ressemble plus à Charles Ingalls qu'à Bill Gates, me dit en souriant gentillement : "les Warrants c'est marrant ! "...
Il tient désormais plus de Gordon Gekko que de Bob Dylan, et pourtant sa compagnie reste un plaisir (combien de personnes joueraient avec vous aux échecs dans un bar à 2H00 du mat' un vendredi soir ?).
L'habit ne fait décidemment plus le moine.

2. J'ai passé la journée avec Ph. 2, je crois qu'il est fâché...
Pourtant, je lui ai fait un gâteau au chocolat (Bio, équitable, suisse), amandes, noix, écorces d'oranges...cela n'a pas suffit...
Il s'est fâché pour une sombe histoire de manteau emprunté rendu tâché...je n'ai pas cherché à le calmer.
Parfois, je ne me sens pas Mary Poppins, ou alors je sens que l'investissement est vain (R.O.I. unoptimal). Comme dit l'adage : quand tu forces, c'est mort.
Je n'ai plus envie de le revoir.
On ne peux décidemment pas compter sur moi.

3. Il y a quelques jours, je demandais à Rab au téléphone, ce que devenait Ph 3, elle me répondait qu'il était à coté à discuter avec José Bové (en Camerounie).

4. Ph. mes couilles N. se porte bien, il bosse dur pour vous savez quoi et reste un ami compréhensif et loyal.

5. Ph. 5 m'a appelé...il est surpris, ne m'a rien dit et m'offre son soutien.
Pour la première fois, j'ai osé lui demandé s'il n'était pas déçu ou étonné de mon comportement. Il a répondu, comme tous les grands, qu'il comprennait et qu'il n'y voyait aucun inconvénient.
Je crois que quelque chose a changé. Je crois qu'il me fait confiance.

6. P.H. (i got u), quant à lui, est silencieux...tout passe par les yeux.
Problème de paradoxal système.


Et tant d'autres, pas encore rencontrés, les français manquent terriblement d'imagination quant aux prénoms...
Et dire qu'ils sont tous Balances...

samedi, janvier 28, 2006

The Crying Tree Of Mercury

Ce soir je suis retournée sur les lieux du crime...
Un peu d'appréhension. Je n'y ai croisé aucun visage connu.

"This is the song
I've been singing my whole life
I've been waiting like a knife
To cut open your heart
And bleed my soul to you
I did it all for you
You and you and you and you
This is the sound
I've been making my whole life
I've been waiting for this night
To clear up all the talk
Althought I'm selfish to a fault
Is it selfish it's you I want
You I did it all for you
This love will stand as long as you
There's really no excuse
I did it all for you
These are the tears
I've been crying my whole life
Like an ocean of desire
I'm reaching thru the noise
Across the dusk of time
Within the lilting lies
I am singing out to you"

vendredi, janvier 27, 2006

Les passantes

J'étais partie pour passer une bonne journée, et puis non.

Matinée pas satinée,
déjeuner de boulot arrangé, chiant comme la mort...
sur le thème quelle structure juridique optimale pour le contrat de travail.
Je m'en carre le citron...mais socializing oblige.
Après-midi "mater la rebellion",
à un : "vous ne servez à rien", j'ai répondu par mes perdants magnifiques fracassants...
Rendez-vous avec un des boss. Content de lui.

Je rentre Down low...alors forcément double life.


J'ai fais ce qui devait être un détour de 5 min dans le bistrot des joueurs d'échecs.
J'y suis restée 2 heures : sur le thème Lewis Caroll et l'introduction de l'indécidabilité dans la logique linguistique.
J'y rencontre Ph., comme d'habitude : "allons diner".
Diner délicieux, défi de modélisation de logique booléene, je me lance...
Oui, comme d'habitude, fracassant.

Allons nous balader.
Ph. me chante "Les passantes" de Brassens...devant le bar où j'avais échoué fin décembre ;)
(Intuition).
C'est beau une ville la nuit.

Nous allons boire un verre et là, surprise, on rencontre Pi. ami de Liza.
Il est entouré d'amis, dont un me raconte ces aventures pendant 10 ans aux Etats Unis (dédicace à Dolo.).
Comme d'habitude je sympathise avec l'indigène.
Je lance à l'un d'entre eux, que j'ai appelé Jean -Pierre : "Jean-Pierre, dis moi comment m'appelles-tu", (phrase à faire entrer dans le mythe).
Il me réponds Marielle ? JP Marielle ?
Je lui dis oui, mais Jean-pitre également.
Je lui dit Galettes de Pont Aven, il me répond : "Comme la lune".

A la question de quoi parle le film, il me repond :
"Marielle a une GS verte avec des rétros de caravane, une moumoutte sur le volant et une antenne qui commence au rétro et termine sa course sur le coffre"
J'aime quand on partage mon sens de l'essentiel...

La glace est Brisée avec Pi.
Ph. s'en va, moi pas (comme d'habitude, on ne peux pas compter sur moi).

J'aime Pi car il aime une personne que j'aime.



Les passantes...

"Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître

Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui
A la compagne de voyage

Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main
A celles qui sont déjà prises

Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant
Chères images aperçues

Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin
Mais si l'on a manqué sa vie

On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus
Alors, aux soirs de lassitude

Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir"


Epilogue :
Je n'ai pas eu de réponse,
il est temps de disparaître...

MP

jeudi, janvier 26, 2006

Gift

"You tell me that silence
is nearer to peace than poems
but if for my gift
I brought you silence
(for I know silence)
you would say
This is not silence
this is another poem
and you would hand it back to me."

L. C.


Patri, por fav. buscame...

mercredi, janvier 25, 2006

Spéciale dédicace à partenaire particulier

Si j'avais su, j'aurais fait simple.

J'aurais fait un CAP coiffure, j’aurais accepté les avances d’un copain de lycée technique. J’aurais crané en roulant dans sa Fiat Panda. J’aurais fait des couleurs, des mèches et je me serais mise à la laque. J’aurais lu jeune et jolie, Ok et podium. J’aurais été fan de Mike Brant, détesté le foot, et j’aurais remplacé Van Basten par Madonna, au dessus de mon lit.

J’aurais aimé aller manger à la cafétéria Casino, le samedi avec mon mec et sa Panda. J’aurais mis des bandanas. Je n’aurais pas été sombre, j’aurais eu des vêtements de toutes les couleurs et surtout une grosse ceinture que j’aurais portée tous les jours sur des chemises trop amples (comme Les Miami Sounds Machine). Je me maquillerais toujours comme une camion volé.

Je n’aurais jamais aimé Brel, j’aurais écouté NRJ et pas nostalgie.

Je n’aurais jamais acheté de talons, j’aurais été timide, réservée et fière à coté de mon mec.

J’aurais eu un accent de cul terreuse. Je n’aurais pas eu d’esprit critique.

Je n’aurais pas aimé Kubrick, 2001, sa musique (also sprach),…

Je regarderais Derrick, et TF1. J’aurais eu pour ambition de monter mon propre salon. J’aurais eu des goûts à la mode, j’aurais eu des talons compensés, je ressemblerais à Loana.

Le samedi soir, j’aurais taillé des pipes dans des voitures pourries parce que, ce soir là, à la galaxie (discothèque mobile), je serais tombée amoureuse d’un mec avec la coupe de Chris Waddle…, ou je penserais que c’est cool de tailler des pipes à des mecs qui ont une voiture.


J’aurais eu des photos de bébé partout, je rêverai d’en avoir un, pour donner un sens à ma vie, pour avoir quelque chose à moi.

Mais avant, je voudrait trouver un mec qui assure, un qui a de l’élevage, un qui me payerait une cuisine équipée, une Hygena, parce que ma meilleure copine, elle en a une.

Un soir, dans un bar, il y aurait l’EURO 92, l’Allemagne de Voller élimine les Pays Bas (j’aimerais pas les allemands, ces boschs). Je me serait fait serrée dans un coin par un mec bourré, il m’aurait sautée en période d’ovulation.

Je serais tombée enceinte, on se serait mariés. Ma gamine, s’appellerait Anastasia (comme dans un film de Disney). Mon mec il aimerait bien, parce que ça fait moins beauf que Leslie ou Jenifer. Et puis on aurait une maison, mais pas dans le 9.3. c’est trop la zone, on habiterait dans le 77, à Brie Comte Robert. On aurait un barbecue et comme ça fait trop de fumée il se serait engueulé avec les voisins, alors on appellerait Julien Courbet.

Après, je ferais un mi-temps, parce que les enfants c'est chiants. Mais mon mec y continuerait ses étude de Tech de Co (n).

Mon mec, il aurait de l’ambition, il serait commercial. Alors à force de travail, il passerait chef de secteur, on s’achèterait une Audi, il aurait des cartes de visites (comme il a quand même fait un BTS, il aurait lu B.E. Ellis).

Mon mec porterait des bretelles rouges, comme Gordon Gekko, et il kifferait Bukowski. Et il me regarderait de travers à chaque fois que j’exprimerait une opinion, parce que moi je peux pas comprendre la puissance de réflexion de gros porcs alcoolos à la sexualité misérable…

Mon mec, il se taperait des meufs dans les congrès et dans les déplacements, parce que c’est un vrai mec et que toutes les femmes le veulent, n’empêche c’est moi qu’il aurait choisie...

Le partisan

Ce soir, deux nouvelles expressions :
1. Du proprio d'un restau qui ressemble au chanteur d'AC-DC, chevelure, tête et muscles (sans oublier le jean serré compris) : moi quand j'embrasse, je ne mets pas la langue, c'est dégueulasse, c'est par là qu'on mange !!!
2. Je m'en rappelle plus parce que je suis un peu "digne" comme dirait la guyannaise (i.e. bourrée).

Aujourd'hui, encore j'ai joué les attracteurs étranges. L'un d'entre eux, chantonnait une chanson sur les succubs...
Etonnant...

Ce soir encore, j'aimerais être où je ne suis pas, ce soir encore, je suis tentée par ce que je n'ai pas...
Et encore, je repartirai mais non sans avoir dit et fait ce qui m'enchantait à ce moment, à ce jour.
Réussir sa vie, cet entêtement, cette fidelité simple de l'enfance...faire ce qui nous enchante (et pas ce que l'on désire ou convoite) sans autre motivation que la féérie...

"J’ai changé cent fois de nom
J’ai perdu femme et enfants
Mais j’ai tant d’amis
J’ai la France entière. "

lundi, janvier 23, 2006

Trapped in the closet

C’est un peu la sensation que j’éprouve…

Aujourd’hui, le printemps est revenu. Au menu soleil. Les terrasses ont refleuri dans toute la ville.
Ce matin, j’ai fait des choses décisives pour provoquer les opportunités de départ (once and again…). Et, je ne sais pas…mais je suis bien ici (once and again…).

Je suis allée acheter des verres (enfin !!!!), histoire d’arrêter de boire dans un bec mesureur ou d’offrir à boire dans des gobelets en plastiques. Et puis, je suis allée au boulot, je me suis paumée (quasi-sans le savoir…), j’ai pris un pont magnifique d’où je voyais la ville.
Cette ville est belle…

Arrivée au boulot, je tombe sur mon assistante (habituellement très agréable et très bien éduquée, parfois un peu trop pour la manouche que je suis…). Et je ne sais comment on en est arrivées là, mais elle s’est mise à m’engueuler et à être très désagréable. Comme je l’aime beaucoup, je me suis retenue de lâcher mon (désormais célèbre) regard noir…je suis allée m’engouffrer rapidement dans mon bureau. Et de trop retenir ma rage, j’avais les larmes aux yeux. Une heure après, elle est venue dans mon bureau s’excusée, et là je n’ai rien compris.

Imaginez Nadine de Rothschild (ly pepper ;), ou quelqu’un de très précieux…qui déboule dans mon bureau en s’excusant. Elle s’approche rapidement et ne s’arrête pas à la limite fixée par la bienséance…, tellement que j’ai fini par regarder ailleurs (un peu gênée par tant de proximité physique). Tout à coup, je sens ses lèvres m’embrasser très « chaleureusement » la joue. Là, je ne bouge plus et elle me regarde fixement (j’ai bien cru qu’elle allait me faire un smack !!!), et prend la tête entre ses mains la fait pivoter et m’embrasse encore…
Je suis restée un peu …je sais pas trop, perplexe. C’était sympa, étonnant mais tellement chaleureux.

Enchantée par le soleil et tant de chaleur humaine, je suis allée me balader en chantant lalala.

La femme piège pense que c’est sans doute mon côté manouche et imbécile heureuse qui appellerait une sorte de coming out sentimental chez ce genre de personnes…

Je sais pas trop…

Trapped in closet : se sentir mal parce qu’on est enfermé dans un placard mais en même temps c’est toujours mieux que d’être dehors. On sait que la porte va s’ouvrir et qu’on va être découvert mais on est si bien là et en même temps on a hâte que cette porte s’ouvre pour nous libérer.

dimanche, janvier 22, 2006

Niveau 2 de l'intégration

Dimanche midi, les téléphones sonnent...
J'ai mal au cheveux.
Pourtant, hier je m'étais pourtant couchée tôt, 22H00.

Mais voilà, je suis arrivée au niveau 2, le niveau où le téléphone sonne (enfin) inopinément (avec l'indicatif local), au hasard des soirs.
Mes rencontres de ruelles se réveillaient...
L'arrivée au niveau 2 ne justifie pas une attitude pathétique et consumériste. Premières sonneries, les numéros ne m'inspiraient pas plus que ça, je décidai donc de ne pas sortir de mon mutisme et de continuer à ne rien glander sous ma couette.

Et puis, tout à coup, un numéro qui m'inspire. Un concert de rock’n'roll (que j'avoue kiffer grave: cf ladystardust). J'étais tiraillée entre ma couette, mon pyj. et la promesse d'une aventure musicale nocturne. La proximité (20 mètres) du lieu de happening, m'a aidée à choisir.

Me voilà dans un bar de loose (comme je les aime). Quelques (désormais célèbres dans mes aventures) breuvages anisés plus tard, j'avais rencontré des musicos, un photographe, un comédien, un avocat, un gars qui fait des blagues pas toujours très fines sur les huîtres, ...

Les groupes, excellents, du bon vieux rock.
Le dernier, une jeune femme magnifique, sans être dans le cliché, joue de la guitare électrique, comme un dieu...
Je me suis rendue compte à quel point c'est sexy, une femme qui apprivoise une guitare (ça y est c'est décidé, je me mets à la basse).

J'ai eu beaucoup de conversations d'une rare qualité et d'une rare implication. La soirée s'est poursuivie dans plusieurs appartements successifs. Je découvrais qu'ils se connaissaient tous en fait (ah le charmes des villes de provinces).
Rencontres exceptionnelles, il est rare qu'un groupe accueille des membres extérieurs aussi facilement, c'est toujours plus facile en One-2-One. J'ai passé une nuit magnifique d'échanges musicaux, sociaux, culturelles, de blagues à deux balles (ou plus correctement : de Deux Balles) et d'autres choses...

Rentrée au petit matin d'une journée ensoleillée, j'avais découvert ce qui se tramait dans les nuits de mon quartier.
Cette ville commence à m'appartenir.


Mes nuits sont plus belles que mes jours.

"Je vis toujours des soirées parisiennes,
j'voudrais vivre des soirées belles à Sienne.
"

samedi, janvier 21, 2006

Ou alors

autre hypothèse qui vient à l'idée...
Il a juste écrit une comédie musicale R&B à deux balles.

J'étais sûre que je pourrais le caser un jour !!!

Sémiotique de la création musicale moderne : une étude de cas R-Kelly

Cas analysé : Trapped in the closet qui est la première chanson/soap-opera, appuyée par un DVD.


R-Kelly nous fournit un cadre exceptionnel pour l'étude de la créativité et des mécanismes qui y président : les mécanismes d'appropriation et d'interprétation.

R-Kelly, par sa création, opére une véritable catachrèse, dont le résultat correspond à une innovation de type combinatoire.

Le phénomène de catachrèse indique que, malgré la standardisation et la large diffusion et l'apparente stabilité du support de la chanson R&B, celui-ci reste ouvert. Cette ouverture correspond à ce qu’Aristote appelait de poiesis et Pea [1993] affordance. L’affordance se réfère aux propriétés perçues, actuelles et potentielles d’un objet, principalement les propriétés qui déterminent la manière dont l’objet peut-être utilisé. L’affordance permet le phénomène d’activation de certaines propriétés des objets : ici la chanson et le soap.

Cependant, l'objet n’est pas potentialité absolue. Il est objet matériel et ses caractéristiques, si elles ne prescrivent pas le mode d’utilisation, le contraignent. De la même façon que la forme du marteau contraint en partie le geste ou que l'appartement influence la manière de vivre du fait de sa configuration, la chanson R&B contraint les modes d'utilisation. Les dispositions (affordance) de l'objet ne sont activées que lorsque l'objet s'inscrit dans des usages et des utilisations.

Suzanne

Posologie :
1. Cliquez sur le titre
1.1. Téléchargez en cliquant sur "link" ou écoutez directement sur la page

2. Ecoutez et Lisez
3. Vibrez...

Suzanne takes you down to her place near the river
You can hear the boats go by
You can spend the night beside her
And you know that she's half crazy
But that's why you want to be there
And she feeds you tea and oranges
That come all the way from China
And just when you mean to tell her
That you have no love to give her
Then she gets you on her wavelength
And she lets the river answer
That you've always been her lover
And you want to travel with her
And you want to travel blind
And you know that she will trust you
For you've touched her perfect body with your mind.

And Jesus was a sailor
When he walked upon the water
And he spent a long time watching
From his lonely wooden tower
And when he knew for certain
Only drowning men could see him
He said "All men will be sailors then
Until the sea shall free them"
But he himself was broken
Long before the sky would open
Forsaken, almost human
He sank beneath your wisdom like a stone
And you want to travel with him
And you want to travel blind
And you think maybe you'll trust him
For he's touched your perfect body with his mind.

Now Suzanne takes your hand
And she leads you to the river
She is wearing rags and feathers
From Salvation Army counters
And the sun pours down like honey
On our lady of the harbour
And she shows you where to look
Among the garbage and the flowers
There are heroes in the seaweed
There are children in the morning
They are leaning out for love
And they will lean that way forever
While Suzanne holds the mirror
And you want to travel with her
And you want to travel blind
And you know that you can trust her
For she's touched your perfect body with her mind.


Vous comprenez...

BrockeBack Mountain

Je rentre d'un dîner mi-figue mi-galle...

J'ai appris trois choses ce soir :
- Une nouvelle expression à ajouter à la longue liste (du style : "bouge de là Alice Dona", mais en mieux) : C'est pas pour un demi-patin échangé que ...à complèter...
Cette expression s'utilise indifférement comme la vie est trop courte pour regarder des films danois et se faire chier à faire le ménage ou encore je sais que tu passes du cocalight mais peu timporte...

- Mon frère repart à l'aventure...(et je n'ai pas tout compris mais je crois qu'il monte une association humanitaire parce il se serait marié (???) lors de son dernier voyage dans le désert, qu'il structure un mouvement, cherche un 4*4...encore une sombre histoire de manteau emprunté rendu taché...), il cherche des donateurs...vous êtes les bienvenus.

- Je suis un peu comme un cowboy homo dans un corps de femme...devinez lequel (Jack ou Ennis).
En amour il y a deux genre de personnes, ceux qui se sacrifient et meurent pour lui (et souffrent au grand jour) et ceux qui sacrifient leur amour (et souffrent en silence).
Au final, en amour, il n'y a que du gâchis...

jeudi, janvier 19, 2006

News de Phase

A propos, elle a été libérée...
a attéri à Rio, il y a deux jours,
merci pour votre soutien.

mercredi, janvier 18, 2006

A chaque fois que j'arrive on se demande

quand est-ce que je repartirai...
et quand je pars, on se demande quand est-ce que je reviendrai.


Aujourd'hui, c'est le hérisson de mourmelon qui s'en va.
Je crois que je me suis un peu attachée...
Mais vous connaissez le boulot...quand le moment arrive faut savoir disparaître.

A ce propos, J'ai eu un certain nombre de conversations ces jours-ci...
Toutes tournaient autour de mon bon vieux sujet de prédilection...
Est-ce qu'une cuisine équipée et une Audi, c'est un projet de vie ?
(Combien de soirées et de rencontres exceptionnelles grâce à ce sujet quasi-délirant).

Ce message vous est destiné, tous ceux qui sont à la croisée des chemins...et surtout du mien.
(ML, ce message t'est spécialisemant adressé).

Tu peux, ne rien tenter...faire du sport, acheter une plus grosse auto, préparer tes vacances à Dubai, aller bosser 12h par jour, écouter mes messages délirants, poncer tes meubles, aller de temps à autres à Paris, parfois faire des diners pourris...
Te demander s'il y a une vie là-bas, et puis te retourner et t'endormir...
Tu peux t'acheter le dernier Clavin Klein, aller en allemagne pour choper des jeans à ta taille et surtout acheter ce qu'il te manquait pour compléter ton ameublement intérieur....
Et encore te demander ce qui peut bien se passer là-bas...

Ou alors, tu peux lâcher prise...tout abandonner, tout risquer. Faire de ta vie une aventure, une sorte d'opéra tragico-comique...
Quitter la vie, tranquille, fatiguante, limite un peu chiante et VIVRE.
C'est pas vrai, c'est pas en se posant et en se rangeant des voitures qu'ils nous arrivent de trucs, que la vie est plus douce.

Faut pas se contenter d'exaltation au rabais !
L'Aristocratie manouche, l'incertitude et la haute voltige...
Et puis on n'est jamais seul sur le Chemin Faisant...

Et c'est déjà trop tard pour toi !

"Un homme qui mange de la viande a envie de se mettre quelquechose sous la dent,
un homme qui ne mange pas de viande a envie de se mettre autre chose sous la dent,
si ces pensées ne vous intêressent ne fût -ce qu'un instant,
vous êtes perdu !"

- Justin Bridou ?
- Non, Everybody Knows...

mardi, janvier 17, 2006

Les choix de la vie

"Je ne sais si je serais ce héros mais mon coeur serait tranquille..."

Rien à perdre, tout à gagner,
il n'est pas question de cynisme, il est question de pertes d'illusions.
Rien à perdre quand on a tant construit.
Surfer sur la vie encore, et tant que le souffle de la folie "raisonnera" dans le coeur,
Vivre debout, faire face à l'adversité,
à coup de témérité, aller chercher la lune, l'infortune et
la déchéance...

Vous revoilà, Perdants Magnifiques...

lundi, janvier 16, 2006

Inintéressante...

Fatiguée...d'attendre.

Mercredi dernier : Paris/Poulette = sourire
Jeudi : soutenance sous pression : pas encore d'enfant à l'horizon.
Vendredi : Ballade + Poulette = sourire
Samedi : Liza et Tapha : comme à la maison, déjeuner taciturne, mais majestée non dissimulée.
Tapha est sensible et comme les plus grands sensibles, cela ne se voit pas...
J'avais l'impression d'être assise dans cette maison bleue adossée à la rue des pyrénées. On n'y vient à pieds, on n'y frappe pas, ceux qui vivent là, on jeté la clef...
Et ces petites filles, lovées dans mes bras... et si je restait là ....

Le soir venu, anniversaire, rencontres et puis silence.
Parfois je suis immutable et taciturne, ma réserve et sans doute celle que je provoque involontairement renforce le tout.

Dimanche : départ.
On est bien chez poulette, comme chez lorette...
Quand on arrive, on en profite car on sait que l'on devra repartir.
Et quand on pars, on est pas vraiment triste car on sait que l'on reviendra.

Man a river to cross...

mercredi, janvier 11, 2006

48 heures chrono

Lundi après-midi, le téléphone sonne, la mélancolie m'envahit...

Le soir sortie, prendre l'air, il y a dans l'air comme une tourmente, une nouvelle aventure qui s'avance.
Soirée agréable, musique Jazzy, Bobin pour compagnon.
Arrive ensuite le hérisson de mourmelon...une espèce très intelligente qui pique énormément mais qui est très doux à l'intérieur. Ce hérisson est d'une rare intelligence et d'un très bel humanisme.

Fin de soirée improbable, un karaoké, dans la salle des rebeuh, des reunois, tous ceux qui se sont fait réfouler d'ailleurs.

Petit matin, le chagrin était allé faire un tour, j'avais tellement ri...
j'ai été transportée, ravie, enchantée, tourmentée, comme dans un rapt où l'on knidnappe pour mieux montrer à celui à qui l'on a dérobé son âme combien, elle est inépuisable et magnifique.
Mes nuits sont plus belles que vos jours.

Journée "jour d'après" : je ne vais pas bosser, journée "je vais 5 min en ville régler des affaires courantes et je rentre ensuite dormir".
Après avoir réglé mes affaires, rencontré des turcs et une bulgare, je décide de prendre un café avec la femme piège...
Rencontre avec un gentleman.
De là je rentre chez moi d'un pas décidé...je rencontre par hasard Ph...ou l'écorchure vive de la vie.
Allons prendre un verre, puis deux. Et puis allons jouer aux échecs...
Je ne savais pas jouer, j'ai passé 2H30 à jouer.
Il est tard, allons manger.

Il avait des choses à faire avant. Je l'attends dans un bistrot improbable... Deux aveugles, un gars et le proprio un tunisien.
Je devais attendre là mais ils ne servaient plus rien et me propose gentillement de rester au chaud sans consommer.
Je converse et les conversations populaires me ravissent...je reviendrai.

Restau, (j'ai faim, je n'ai rien mangé depuis la veille midi) téléphone, sortie programmée que j'avais oubliée...
Allons-y : soirée slam amateurs et pros.
J'ai ri, tellement ri...

Minuit, je rentre, je trouve des clefs sur une portière de voiture...
Pas de crayon, j'interpelle des indigènes (habitants du quartier, un peu précieux...).
Je les appelle, ce couple de personnes agées prend peur et ils partent en courant. Je les rattape leur expliquent, ils m'aident. nous laissons un message disant que les clefs seraient le lendemain au commissariat et la dame me dit de signer, je m'exécute et signe Mary Poppins.

Le lendemain au commisariat, on me demande de laisser mes coordonnées pour les propriétaires, je dis alors en souriant et en m'en allant en courant...
-"Dites leur que c'est de la part de Mary Poppins..."

:)

mardi, janvier 10, 2006

Soneto do amor total

Amo-te tanto meu amor… não cante
O humano coração com mais verdade…
Amo-te como amigo e como amante
Numa sempre diversa realidade.
Amo-te enfim, de um calmo amor prestante
E te amo além, presente na saudade.
Amo-te, enfim, com grande liberdade
Dentro da eternidade e a cada instante.
Amo-te como um bicho, simplesmente
De um amor sem mistério e sem virtude
Com um desejo maciço e permanente.
E de te amar assim, muito e amiúde
É que um dia em teu corpo de repente
Hei de morrer de amar mais do que pude.

Vinicius de Morais


C'est que je voulais dire avec mes perdants magnifiques...

lundi, janvier 09, 2006

Soutien

24 ème de détention pour Phase au pays de quasi-nouèche, ( i.e. la Thailande).

Nous avons organisé en collaboration avec le consulat du Portugal, une opération de soutien, Pour chaque bakalao achetée, un ct d'euros sera reversé pour lui payer un billet plein pot, siège éco à coté d'un beauf.

Je vous en conjure, achetez des morues !!!!

Ps: Si vous ne pouvez pas acheter de morue pour des raisons olfactives tout à fait compréhensibles, vous pouvez lui envoyer des mails de soutiens (un peu grave délire de préférence), je lui ferai parvenir, encore merci pour elle.

Serendipity

Mon ami (non pas la rose) le hasard ne me boude plus.
Il est revenu, assez timidement je l'avoue.
Il m'a manqué...

C'est un peu angoissant la vie sans lui.

- Repète après moi :
"Supercalifragilisticexpialidocious...."
- Matt Pokora ?
- Nan, Bernard Montiel, (Merci Bernard !!!)

samedi, janvier 07, 2006

Comme les rois mages...

Bonne année,

Excusez ce silence, conséquence d'un vague à l'âme saisonnier en partie et hasardeux également.
Voilà come back dans les backs, mercredi en tournée à paname.
Et faites que le hasard me retrouve...


Merci à qui de droit ...